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 death punch therapy (astra)

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GOD // legends never die
Jomei Aracelis

Jomei Aracelis
pseudo : nérion
célébrité : aleksandar rusić
crédits : olympia (av). ice and fire (sign). fantasists + me (gifs).
messages : 338
death punch therapy (astra) F40s
identité : fils de ses opposés, l'érèbe et la nuit, il est le ciel supérieur, représentant le lieux le plus lumineux, l'infini bleuté, l'air pur respiré par les dieux. l'Éther.

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MessageSujet: death punch therapy (astra)   death punch therapy (astra) EmptyLun 18 Mai - 16:17

death punch therapy

I don't look for trouble, trouble looks for me. I'm lookin' down on you. you're lookin' up to me. I never saw you comin', you never saw me. I can't explain who I am. @Astra Ackerman


L’encre de la nuit diffuse dans le ciel comme un doux poison dans les veines, chassant les derniers rayons de l’astre rubescent. La disparition de la lumière rassurante ne manque jamais de lui arracher un frisson qu’il tente tant bien que mal de refouler. Isolé dans l’obscurité, il combat cette sensation glaciale et viscérale qui s’entête à vouloir lui faire perdre sa contenance. Ce soir, c’est le lui, le prédateur. Perché dans l’ombre comme un grand-duc, il s’arme de patience et scrute les ténèbres, en attendant que sa proie se glisse dans son champ de vision. Sa proie… cette petite souris qui s’est prise pour une lionne, s’approchant de bien trop près de l’ennemi. Osant lui dévoiler une vérité qu’elle aurait mieux fait de garder pour elle. Le dieu, évidemment, n’a rien pu faire, coincé par le regard des curieux en public. Il s’est retrouvé démasqué, démuni. Comme un sceau d’eau glacée qu’on lui jette en pleine face, c’est finalement la température autour de lui qui a brutalement chuté, l’espace d’un instant, tandis qu’il sirotait tranquillement les arômes vanillés d’un rhum onéreux dont il s’est retenu de jeter la moindre goutte à la figure de l’humaine. Une simple humaine, qui est parvenue à voir à travers les mensonges qu’il revêt chaque jour. Une beauté resplendissante, certes, des prunelles pétillantes auxquelles Éther n’a pas été insensible. Mais une simple humaine. Simple et effrontée. Elle en sait trop, et c’est un problème. Et quelle frustration que de sentir sa supériorité remise en question par un mortel. Depuis la mort récente de certaines divinités, ceux-ci ne se sentent plus pisser. Éther se ferait un plaisir non dissimulé à leur rappeler quelle est leur place dans ce monde.

Que peut-elle bien vouloir du dieu, après tout ? La fortune de Jomei n’est pas un secret, il s’agit là peut-être d’une énième jalouse qui en aurait après ses crédits. Si ce n’est que cela, il lui suffirait très certainement de simplement lui communiquer un nombre, qu’il se ferait un plaisir incertain de lui transférer. Mais combien de temps une transaction de crédit la ferait taire ? Il vaut mieux régler le problème à la source et griller directement ces mauvaises herbes qui envahissent l’herbe sous ses pieds. Éther n’a de plus pas décelé cette lueur, cette petite étincelle qui scintille dans les prunelles voraces des croqueuses de diamants. Et ça ne le rassure pas particulièrement. Si ce n’est pas l’argent qui l’attire vers lui, que veut-elle ? Une crème de nuit à neuf cents crédits ? Un peignoir en soie et ses initiales brodées de fil d’or ? Un abonnement au spa ? À vrai dire, la vérité, Éther ne cesse de la refouler. L’idée de se savoir potentiellement en danger l’incommode terriblement et le fait que l’ennemi en face de lui soit aussi insignifiant qu’un diptère sans ailes ronge son âme jusqu’à la moelle.

Maintenant, il se dit qu’il aurait dû régler ce problème au commencement, lorsqu’elle lui a adressé la parole pour la première fois. Un malheureux coup du sort aurait pu retirer tout l’air de ses fragiles poumons… elle aurait suffoqué, et serait probablement morte. On aurait cru à une soudaine crise cardiaque, à une crise d’asthme ou aux conséquences terribles et subites d’une BPCO sournoise. Vous vous rendez compte, cela arrive même aux jeunes gens ! Mais pour faire bonne figure, Éther aurait dû appeler les secours, et il n’a pas eu envie de s’entacher d’un tel geste. Et, qui sait, peut-être que lui imposer la supériorité de sa nature et lui murmurer de douces menaces à l’oreilles suffiront à la faire taire. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à traquer la jeune femme, tandis que les dernières lueurs du jour sont absorbées par l’horizon. Jusqu’à ce que son parfum embaume l’air nocturne. Un parfum que le dieu n’est pas près d’oublier. Une note d’arrogance chyprée et une ténacité cuirée, le tout composé de manière sophistiquée et… étonnamment douce. Un parfum surprenant, qu’il aurait envie d’étouffer.

Enfin, elle apparaît dans son champ de vision, et ses yeux se font radar. Il attend patiemment que la proie lui tourne le dos pour prendre son envol, comme un rapace, et la suivre aussi silencieusement que la chouette effraie s’élance dans les airs. Une discrétion éthérée, pense-t-il. D’abord, il préfère garder une certaine distance, le temps qu’ils arrivent dans un endroit plus isolé. Et plus il avance, plus sa mâchoire se serre. Petit à petit, il s’approche. L’idée que tous ces efforts soient complètement vains ne lui effleure même pas l’esprit. Il n’a pas idée. Ils finissent par arriver dans un parking. Désert total. Caméras hors service. Peu de luminaires en état de marche. Le dieu voit là le moment propice pour s’emparer de sa proie. Rapace ou aigle royal, il fend l’air et plonge sur la jeune femme. Ses bras se referment autour d’elle comme les serres d’un rapace. Ses mains, rapides et précises, tentent de prendre d’assaut sa bouche, pour l’empêcher de crier. Son emprise se veut ferme, mais en une fraction de seconde il peine à se rendre compte qu’elle s’extirpe avec une facilité déroutante de son étreinte.

Oh-oh. Elle est passée où ?


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Astra Ackerman

Astra Ackerman
pseudo : valkyrja (julia).
autres comptes : sigrid (sigyn) ; belladonna (perséphone) ; lucian (lucifer) ; james (illuminati).
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crédits : mooncalf (avatar) ; valkyrja (signature) ; renegade (bannières).
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MessageSujet: Re: death punch therapy (astra)   death punch therapy (astra) EmptyJeu 21 Mai - 16:09

death punch therapy

“I've always been a hunter, nothing on my tail. But there was something in you, I knew could make that change. To capture a predator, you can't remain the prey. You have to become an equal in every way”


Deux semaines s’étaient déjà écoulées depuis qu’Astra avait quitté Sanctum, et surtout Heimdall, pour retrouver la grisaille de New Haven. Les premiers jours, elle ne s’était pas inquiétée de l’absence et du silence du dieu, sans doute encore trop heureuse pour imaginer que quoi que ce soit puisse venir ternir son bonheur fraîchement trouvé. Elle n’avait pas non plus voulu passer pour une femme impatiente et possessive, alors elle n’avait pas constamment appelé son amant pour qu’il vienne la retrouver et apporter un peu de lumière à son quotidien. Tant qu’elle pouvait sentir son regard sur elle, elle ne voyait aucune raison de s’angoisser. Puis un jour, après avoir mûrement réfléchi et hésité, elle s’était risquée à faire appel à lui. Il le lui avait dit, tout ce qu’elle avait à faire pour qu’il vienne la retrouver, c’était prononcer son prénom. Et faire preuve d’un peu de patience, puisque les mesures de « protection » mises en place par les Illuminatis l’empêchaient d’apparaître directement dans l’enceinte de la ville. Pleine d’espoir et le cœur cognant fort dans sa poitrine, Astra avait attendu. Et attendu, et attendu, et attendu… Les heures s’étaient écoulées, puis les jours, mais Heimdall n’était pas venu. D’abord confuse, puis inquiète, Astra avait craint qu’il ne lui soit arrivé quelque chose de grave à Sanctum, mais elle pouvait toujours le sentir l’observer de temps à autre, ce qui lui indiquait – au moins en apparence – que sa moitié allait bien. Mais alors, pourquoi Heimdall ne venait-il pas ? Peut-être ne pouvait-il se permettre de quitter l’île des dieux, peut-être qu’il y était retenu pour une raison qui échappait à Astra. Sans doute était-ce cela, et une fois qu’il le pourrait, il la rejoindrait. Elle s’était accrochée à cet espoir pendant plusieurs jours, elle s’y était accrochée fermement, incapable de croire qu’Heimdall puisse l’abandonner ainsi, sans raison. Elle l’aime, il l’aime, ils s’aiment, alors pourquoi ne viendrait-il pas… ?

Troublée, Astra avait pourtant continué à mener à bien la mission qu’il lui avait confiée. Repérer les dieux présents à New Haven avant les Illuminatis ou la Crimson Force, pour leur éviter d’être arrêtés – ou pire, exécutés. Le premier qu’elle avait débusqué appartenait au panthéon olympien, il s’agissait d’Éther, le dieu de la lumière. Son masque de confiance revêtu, Astra avait approché le dieu et sans faire de manières, elle lui avait dit de but en blanc savoir qui il était, et que sa vie et celles de ses semblables étaient en danger dans la ville humaine. De toute évidence, Éther n’avait pas apprécié l’audace dont elle avait fait preuve, et Astra n’avait pas apprécié qu’il s’imagine qu’elle veuille se servir de ces informations pour lui faire du chantage. Le fort caractère de la jeune femme s’était heurté à celui du dieu, et la discussion avait été close rapidement, sans qu’Astra ne soit parvenue à convaincre Éther du bien fondé de ses intentions. De plus en plus nerveuse et frustrée, elle avait repoussé l’Olympien dans un recoin de son esprit pour se concentrer sur ses autres recherches et sur sa tâche d’Aurore. Les heurts étaient de plus en plus nombreux à New Haven et les tensions grandissantes. Plusieurs jours étaient donc passés avant qu’Astra ne songe de nouveau à Éther et à ce qu’elle espérait obtenir de leur rencontre. De toute évidence, elle allait devoir revoir son approche si elle voulait réussir à lui faire comprendre ses véritables intention sans s’attirer son courroux. Elle pensait que la chance était encore de son côté, puisque le dieu avait tout intérêt à rester discret s’il ne voulait pas connaître le même sort que Séléné.

Et puis, un soir, alors qu’Astra s’apprêtait à rentrer chez elle après une journée particulièrement éprouvante, une vision s’était imposée à elle, sans qu’elle ne s’y attende une seule seconde. Son cœur s’était emballé, pour plusieurs raisons. D’abord, parce que c’était un message direct qu’Heimdall lui envoyait, ce qui pendant un court instant avait suffi à la rassurer. Et puis, surtout, parce qu’il la prévenait d’un danger qui la menaçait. Un danger qui n’était autre qu’Éther, qui semblait vouloir se débarrasser du problème qu’elle représentait à ses yeux. Très bien, s’il voulait jouer à ce jeu-là, elle jouerait… L’humeur d’Astra promettait donc de ne pas s’améliorer de sitôt. Prenant l’apparence de la proie, elle avait pourtant repéré le prédateur qui le suivait à la trace, mais elle avait joué l’ignorante pour le conduire exactement là où elle le voulait. Dans un endroit isolé, loin des oreilles et des yeux indiscrets. Ce n’était pas la première fois qu’Astra se retrouvait dans une telle situation, après tout. Que ce soit en tant que militaire ou en tant que femme, elle était hélas habituée à ce qu’on veuille attenter à sa vie. Elle avait donc tous les réflexes nécessaires pour assurer sa survie et prendre son agresseur au dépourvu. Quelque part, Astra était même heureuse qu’Éther lui donne une excuse parfaite pour se défouler, pour laisser libre cours à sa colère et à sa frustration. La femme qui se voulait forte et indépendante n’en menait pas large en l’absence de l’homme qu’elle aimait, et elle était la première à en être désolée.

Éther est rapide, fort, ses gestes sont sûrs et maîtrisés ; Astra parvient pourtant à échapper à son étreinte mortelle comme une anguille qui lui échapperait des mains. Il la prenait pour une petite mortelle sans défense ? Eh bien, elle allait lui montrer ce qu’elle avait dans le ventre, la petite mortelle sans défense qui l’avait attiré tout droit dans ses filets. Elle se glisse dans le dos de son agresseur et lui assène un premier coup violent sur la nuque pour le déstabiliser avant de repasser devant lui. Le poing serré, elle frappe ensuite sa trachée pour lui couper le souffle, balaye ses jambes d’un geste rapide et précis et une fois qu’il est tombé lourdement au sol, elle se redresse et enfonce le talon de sa botte dans son entrejambe – aïe, voilà qui ne devait pas être très agréable. « À votre place, je ne bougerai pas. Si vous voulez encore être capable de faire de jolis bébés dieux, restez tranquille et écoutez-moi bien, parce que je n’ai pas l’intention de me répéter. » Est-ce qu’il la voyait, cette étincelle de fureur dans son regard, malgré la pénombre qui les entourait ? « Je ne vous veux aucun mal, tout ce que je souhaite c’est vous aider et aider les vôtres. Je ne suis pas votre ennemie et croyez-moi, vous n’avez pas envie que je le devienne. À moins que vous n’ayez à cœur de courroucer un dieu que vous n’avez pas du tout envie d’énerver. » Elle usait, le cœur serré, de la personne d’Heimdall pour faire passer son message. Encore, elle s’accrochait à son fol espoir, incapable d’accepter une autre hypothèse. Il l’aimait et il venait une fois de plus de le lui prouver, en la prévenant du danger qu’elle courait. « Croyez-le ou non, mais tout ce que je veux c’est empêcher d’autres pertes, qu’elles soient divines ou humaines. Il y a eu bien assez de morts, vous ne trouvez pas ? » Un sourcil haussé, Astra l’observait. Finalement, un long soupir franchit ses lèvres. « Je n’ai aucun intérêt à dévoiler votre identité ou à vous faire je ne sais quel chantage. Au contraire, il vaudrait mieux pour moi que les conflits cessent au plus vite. » Lentement, elle retire son pied de la partie fragile de son anatomie avant de croiser les bras sous sa poitrine. Elle ne l’invite pas directement à se relever, il ne fallait pas trop lui en demander. « Vous n’êtes pas humain et pour faire simple, je ne le suis pas tout à fait non plus. »

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MessageSujet: Re: death punch therapy (astra)   death punch therapy (astra) EmptySam 4 Juil - 14:20

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I don't look for trouble, trouble looks for me. I'm lookin' down on you. you're lookin' up to me. I never saw you comin', you never saw me. I can't explain who I am. @Astra Ackerman


Elle savait. D’une manière encore obscure pour le dieu céleste, cette humaine, qu’il avait à tort eu l’indécence de sous-estimer, avait pu savoir qu’il s’en prendrait à elle ce soir-là. Aussitôt que ses bras se sont refermés autour de sa silhouette, celle-ci s’est évaporée. Aither s’est fait avoir comme par l’un de ces stupides prétendus magiciens. À son tour de se sentir stupide. Le premier coup s’abat sur lui. Un geste précis et puissant, dans la nuque, qui le fait basculer vers l’avant. Aoutch. Comment ose-t-elle ? Avant qu’il ne puisse se retourner, la voilà devant lui. Le poing serré de la femme s’écrase contre sa pomme d’Adam. Un claquement désagréable parvient à ses oreilles et l’air prend la fuite et s’échappe de ses poumons. Dieu de l’air sous vide, il tente de reprendre sa respiration mais ses jambes quittent le sol. Il lévite et avant d’avoir vraiment eu le temps de prendre pleinement conscience de ce qu’il était en train de subir – une humiliation monumentale – son corps s’échoue lamentablement sur le sol. Puis une douleur aiguë lui broie les entrailles. Un pincement très mal placé. Le talon de l’humaine qui écrase ses bourses. L’air finit par trouver un chemin cuisant jusqu’à ses alvéoles, comme s’il respirait directement les cendres d’un volcan en éruption. Il est pris d’une quinte de toux inquiétante, à en perdre à nouveau la respiration. Mais ce n’est pas le plus désagréable, ni même le fait de sentir cette pression très inconfortable contre son entrejambe. Le plus douloureux, ce n’est pas la chute, mais le revers de situation. Se faire mettre au tapis par la force d’une simple humaine. Péniblement, ses poumons se gonflent et se dégonflent et tentent de retrouver un semblant de respiration. Il déglutit, tandis que la jeune femme se met à prononcer des paroles qu’il n’écoute qu’à moitié. Un rire s’échappe difficilement de ses lèvres, puis il tousse à nouveau, et ricane encore. C’est plus fort que lui. Sa fierté, quoique meurtrie, ne peut se permettre de faillir. Quelle folle. S’en prendre à un dieu. Elle n’a décidément aucune idée de qui elle a en face d’elle, se dit-il. Ou… ?

Il s’apprête à riposter. Une onde de choc soudaine pourrait l’envoyer valser à l’autre extrémité du parking, ou contre un véhicule. Une étincelle de lumière pourrait se mettre à briller, venir se loger dans ses fragiles pupilles humaines et lui ôter la vue à jamais, et ce ne serait là qu’une modeste démonstration de ses pouvoirs. Il en faut plus pour atteindre véritablement un dieu, pense-t-il. La fureur dans le regard de l’humaine se reflète dans les yeux à la fois excédés et amusés du dieu. Mais le discours de la brunette capte son attention et l’empêche de mener à bien sa douce réponse. Ça, et le fait qu’un simple faux mouvement pourrait faire de ses bijoux de familles une véritable omelette. Même s’il s’en remettrait relativement aisément, il décide de ne pas riposter. Alors qu’il la voyait comme un cafard à écraser sur le bitume, comme une menace qu’il était nécessaire d’étouffer, elle lui dévoile à présent ses intentions pacifistes. Piqué par la curiosité, il choisit – pense avoir le choix – de l’écouter plutôt que de la faire taire. Il en vient même à sur-jouer sa souffrance dans l’espoir que la garde de son adversaire s’affaiblisse. Se massant la gorge, déglutissant avec peine, il l’écoute parler. L’humaine tente de se vendre, et appuie ses paroles en lançant une petite menace qui ne manque pas de faire ricaner le dieu. Un sourire grimaçant s’esquisse sur ses lèvres, tandis que ses yeux s’assurent constamment que son entrejambe est toujours en un seul morceau. Elle lui assure ne pas avoir l’intention de le faire chanter, et Aither, bouillonnant de l’intérieur, ne peut qu’être d’accord avec elle lorsqu’elle lui avoue qu’il vaudrait mieux pour elle que les conflits cessent. En effet, petite humaine, il vaut mieux ne pas trop attiser la colère des dieux. Aussi entraînée et protégée qu’elle puisse être, il suffirait de peu pour que son esprit quitte les vibrations de ce monde.

La tête encore embrumée par la correction infligée par la brunette et par ses paroles inattendues, Aither a enfin le plaisir de sentir ses parties précieuses libérées de cette pression perçante qui menaçait jusqu’à présent sa descendance. Son corps se décontracte et enfin il a l’impression de pouvoir remplir pleinement ses poumons d’air frais. Une bourrasque balaie le parking entier et enfin un coussin d’air aide le dieu à se relever, sans qu’il ne fasse le moindre effort. Il passe sa main sur ses vêtements pour se débarrasser de la poussière qui s’y est incrustée pendant la petite raclée qu’il s’est prise, puis dans ses cheveux pour tenter de les maintenir en arrière et ainsi regagner un semblant de crédibilité.

« Tu es surprenante, humaine. Effrontée et inconsciente… mais surprenante. » Au moins elle a retenu son attention. Maintenant libre, la rage s’enflamme dans ses yeux. Puis il se souvient : elle a mentionné un autre dieu, qui doit être connecté à elle. Une menace derrière laquelle elle se cache. La tentation le prend à la gorge. Remettre cette misérable humaine à sa place lui chatouille les idées, quitte à se mettre une énième divinité à dos. Ce ne serait pas la première fois, et probablement pas la dernière. Mais le dieu prend son temps, après tout, rien ne le force à décider maintenant du sort de la fragile vie en face de lui. « Tu as beau avoir un certain talent au combat et m’avoir mis à terre, n’oublie pas que tu ne peux rivaliser avec moi. Et il n’est pas sage d’irriter un dieu. » Le vent continue de souffler et faire danser la chevelure de la brunette.

Aither s’approche d’elle, lentement, le regard lourd. « L’idée que tu puisses… m’aider… » Un rictus amusé étire ses lèvres, une raillerie tente de s’échapper d’entre elles mais une nouvelle quinte de toux vient faire trembler ses côtes. L’humaine n’a pas retenu ses coups – et heureusement pour elle. De plus, le dieu céleste sait qu’à New Haven une étrange force, dont il ne saurait expliquer l’origine, le rend plus faible. « Je ne sais pas d’où te vient cette idée », fait-il lorsqu’il a repris possession de ses poumons. « Vous, les humains, et votre confiance aveugle en votre grandeur, en votre existence. Vous êtes mignons. » Sa voix est amère. Il fait le fier, et s’approche encore. Cette correction ne lui a aucunement servi de leçon. Un sourire malicieux déforme son visage. Son regard brille d’une lueur imprévisible et dangereuse. Éviter d’autres pertes, peu importe le camp. Elle est rigolote, la brunette. Et elle ignore probablement qu’Aither est un dieu à la fierté solide, et un dieu encore très ancré aux mœurs d’antan, malgré le fait qu’il se fonde dans la masse humaine à New Haven depuis de nombreuses années. « Assez de morts ? Tout dépend de quel côté on regarde… Certaines existences doivent encore s’arrêter avant que la paix ne soit possible. », lâche-t-il, convaincu de ce qu'il avance… Si paix il y aura. Aither peine à se souvenir de ce à quoi la paix ressemble.

Un pas devant l’autre, lentement, il passe derrière l’humaine. Qu’elle ne tente pas de l’atteindre à nouveau, Aither serait prêt à l’envoyer valser à l’autre bout du parking et ses os pourraient ne pas supporter l’impact. « Les conflits ne cesseront jamais. Du moins, pas de sitôt. », tranche-t-il, « Ils durent depuis des millénaires… et maintenant, vous, petits humains, vous avez choisi de vous en mêler. Voilà où ça nous a tous menés. » Plusieurs fois Aither a songé à éradiquer l’existence des humains de la planète. Il n’est pas de ce genre de divinité qui a eu un jour une certaine affection pour les mortels. Et les mortels ne l’ont jamais réellement considéré en retour. Mais un accord a été signé. Et des vies divines sont tombées. Et c’est différemment qu’il a finalement décidé d’empoisonner les existences.

Le dieu de l’air inspire. Il hume le parfum de la brunette. Les effluves s’immiscent dans ses sinus et il comprend qu’elle ne ment pas lorsqu’elle dit n’être pas tout à fait humaine. En fait, elle est tout ce qu’il y a de plus humain, mais sans son parfum se dégage la petite note de fond très discrète mais persistante, pointue et luxueuse, de la marque d’un dieu. « Quand bien même tu dirais la vérité, mortelle, quelle preuve ai-je que tu n’essaies pas de m’amadouer pour mieux me poignarder dans le dos par la suite ? Si je te laisse repartir d’ici en vie, comment puis-je être sûr que je ne finirais pas comme ce borgne d’Odin ? » S’approchant encore d’avantage, il inspire à nouveau. Il joue avec le feu – tentera-t-elle un autre coup ? Il hume une note sauvage, lupine et glacial. Une odeur du Nord. Ses lèvres se pincent, sa tête marque un mouvement de recul et son visage se déconfit de dégoût. « Pourquoi te ferais-je confiance alors que tu empestes l’Ase ? » Il exagère, mais l’odeur aigre d’un autre panthéon ne lui inspire aucune confiance, malgré la paix signée entre eux.

La brunette fait peut-être partie de ces extrémistes humains qui se permettent de tuer des dieux, Aither ne saurait dire à quoi il ressemble, il ne connaît rien deux si ce n’est les cadavres qu’ils ont laissés derrière eux. Ou peut-être est-elle, à cause de son lien avec ce fameux dieu, une cible potentielle de ce même groupe de personnes ? Le dieu ne peut qu’émettre des hypothèses et aucune certitude de s’offre à lui. Est-elle une ennemie ? Ont-ils plutôt un ennemi commun ? Aither peut-il croire en ses paroles ? Il ne lui semble pas avoir senti l’émanation d’un mensonge jusqu’à présent. Mais l’absurdité de ses propos face à la fierté olympienne est âpre aux oreilles du dieu. Il peine à lui donner la moindre crédibilité, même après s’être pris une légère dérouillée et malgré le danger que représentent certains humains. Peut-être qu’il la sous-estime, peut-être qu’il se surestime, peut-être qu’il a raison, peut-être qu’il a tort. Si le ciel est méfiant, c’est qu’en vérité, il a peur. Aither pourrait ne plus être de ce monde en ce moment même si l’humaine avait eu en sa possession l’arme adéquate. Il craint mais ne montre rien. Ce n’est plus vraiment l’humaine à l’origine de cette sensation de crainte, même s’il suffirait de peu pour qu’elle le soit à nouveau, mais c’est plutôt la situation globale qui devient progressivement difficile à gérer pour le dieu céleste.

« Il est temps que tu me convainques, humaine. » Son regard devient grave. Il commence à perdre patience. Mais sa curiosité s’enflamme. « Si tu veux vraiment m’aider – admettons que ce soit le cas… comment comptes-tu t’y prendre ? Et qu’attends-tu de moi ? » Comme s'il va faire quoi que ce soit pour elle, si ce n'est, éventuellement, lui laisser la vie sauve.

Il garde cette proximité malaisante avec l’humaine, sans toutefois la toucher. Elle ne semble pas intimidable, mais Aither aime imposer sa supériorité. Alors, qu’elle parle. Qu’elle lui explique comment une simple mortelle, quoiqu’avantagée, pourrait venir en aide à un être divin autrement qu’en lui apportant des plateaux de fruits et d’ambroisie lorsqu’il a faim ou en agitant de longues feuilles de bananiers pour lui faire un peu d’air.


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MessageSujet: Re: death punch therapy (astra)   death punch therapy (astra) EmptyDim 30 Aoû - 9:24

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“I've always been a hunter, nothing on my tail. But there was something in you, I knew could make that change. To capture a predator, you can't remain the prey. You have to become an equal in every way” @Jomei Aracelis


Pendant une minute, rien qu’une minute, Astra est envahie par un sentiment de toute puissance aussi effrayant qu’il est grisant. Les poings serrés, penchée au-dessus du dieu avec une expression triomphale sur le visage, elle a l’impression d’avoir gagné un jeu important – échec et mat. Pourtant, il n’en est rien et la réalité la rattrape bien vite. Peut-être était-ce une erreur. Peut-être aurait-elle dû se contenter de laisser le dieu se débrouiller avec l’armée ; tant pis pour lui, tant pis pour eux et surtout, tant pis pour Heimdall. Mais non, non, Astra n’a pas été capable de fermer les yeux, elle n’a pas été capable d’ignorer les drames qui se profilent à l’horizon et grossissent un peu plus chaque jour qui passe. Pendant une seconde, elle se demande si elle ne serait pas par hasard devenue suicidaire du jour au lendemain, pour ainsi oser la main sur un dieu. Un Olympien qui plus est ; autrement dit un individu appartenant au panthéon le plus belliqueux de l’Histoire. Peut-être que oui, peut-être que non… Elle n’en est pas certaine. Y songer de trop près impliquerait de penser à Heimdall et à ce qu’il lui a fait et elle n’a absolument pas envie de se torturer de la sorte une fois de plus. Elle s’écarte de quelques pas lorsque le dieu se relève de façon bien théâtrale, sans se départir du sourire qui dissimule son trouble. « Surprenante aurait pu être mon second prénom. » Ou plutôt effrontée, si l’on demande à l’homme qui lui sert de père. « Vous avez raison, il n’est pas sage d’irriter un dieu. Mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas exactement en position de force ici… Vous êtes à New Haven, pas à Sanctum. Je ne connaissais pas Séléné, mais je doute qu’elle ait imaginé finir ses jours ici. Menacez-moi autant que vous le voudrez, je ne suis pas dupe. » Si les Illuminati ou la Crimson Force le trouvaient, toutes les belles pirouettes du monde ne suffiraient pas à le sauver. N’en déplaise aux dieux, les humains avaient trouvé le moyen de s’en prendre à eux, et à en juger par les récents événements qui avaient ébranlé New Haven, le moyen en question était plutôt efficace.

Les bras croisés sous sa poitrine, un sourcil légèrement haussé, Astra écoute avec attention les palabres d’Éther. Et c’est plus fort qu’elle, elle ne peut s’empêcher de rouler ostensiblement des yeux. « Aux dernières nouvelles, nous autres pauvres humains avons été créés à l’image de nos dieux. Alors, si nous sommes si arrogants, à qui est-ce la faute ? Vous transpirez l’orgueil par tous les pores de votre peau. » Une petite voix lui suggère de cesser de jouer avec le feu avant de se brûler, mais Astra l’ignore. Elle est profondément agacée par le comportement du dieu, qui s’obstine à se draper dans sa suffisance alors qu’elle essaie simplement de l’aider. Encore un peu et elle se contentera de tourner les talons et il n’aura qu’à se débrouiller avec ceux qui ont des intentions bien moins louables à son égard. « Certaines existences doivent s’arrêter ? » Astra étouffe un ricanement moqueur. « Des milliards d’êtres humains sont morts pendant la guerre, et des dizaines de panthéons ont été exterminés. Que voulez-vous de plus ? Attendez-vous qu’il ne reste plus que les Olympiens sur Terre, pour que vous puissiez régner sur un empire de cendres ? » Elle secoue la tête. Elle a beau être trop jeune pour se souvenir de ce à quoi ressemblaient la planète et l’humanité avant les conflits, mais elle a lu assez d’ouvrages historiques et a vu assez de ruines pour s’en faire une idée. De l’humanité, il ne reste plus que des miettes. Et si Astra est profondément opposée aux Illuminati, elle peut malgré tout comprendre – d’une certaine façon du moins – leur désir de préserver leur race et leur civilisation avant qu’elles ne soient toutes les deux anéanties une bonne fois pour toutes.

Une grimace déforme ses traits lorsque Éther se met à lui tourner autour, mimant un prédateur gravitant autour de sa proie. Elle ne bouge pourtant pas, déterminée à garder le contrôle de ses nerfs jusqu’au bout. « Si je voulais vous poignarder dans le dos, je l’aurais fait tout à l’heure. J’ai en eu l’occasion. » Trop sûre d’elle, Astra ? Certainement. Mais elle ne supporte pas qu’un homme, dieu ou mortel, la méprise et la rabaisse de la sorte. Si elle ne souhaitait pas apaiser les tensions, elle aurait pu lui remettre son poing dans la figure et tant pis pour les conséquences. « J’aimerais justement vous éviter d’atterrir dans la tombe à côté de celle du Père de Tout. Mais si vous continuez à clamer votre supériorité comme vous le faites à qui veut bien l’entendre, vous feriez aussi bien de prendre une pelle et de commencer à creuser. » Les mâchoires contracturées, Astra tourne la tête vers Éther pour l’assassiner du regard. « Estimez-vous heureux que ce soit l’Ase que j’empeste, comme vous dites. L’Ase en question souhaite aider les dieux qui se dissimulent à New Haven. Ou ceux qui, dans votre cas, s’y amusent sans prendre les précautions nécessaires pour assurer leur survie. Et puis de toute façon, vous êtes censés être en paix avec les Asgardiens, non ? » Un soupir agacé franchit les lèvres de la prophète, qui s’écarte du dieu, rendue mal à l’aise par leur proximité. Quelque chose chez lui la dérange profondément, sans qu’elle parvienne à mettre le doigt dessus.

« Honnêtement ? Je n’attends rien de vous, sinon votre discrétion. À votre avis, si je suis parvenue à vous trouver sans que mon dieu ne m’aide à le faire, combien de temps faudra-t-il à la Crimson Force ou pire, aux Illuminati, pour faire de même ? Que votre arrogance vous mette en danger, très franchement, ça m’est complètement égal. Mais d’autres dieux moins imprudents et peut-être moins fortunés ne méritent pas de mourir pas votre faute. » Astra fait le pari risqué de tirer sur une corde sans savoir si cette dernière est sensible ou non. Éther se soucie-t-il des autres dieux, ou au moins des Olympiens, ou est-il réellement le monstre d’égoïsme qu’elle croit deviner en l’observant ? « Les moyens déployés par le Sénat et l’armée pour débusquer les dieux seront de plus en plus conséquents. Les gens ont peur, ils savent que des dieux se cachent parmi la population, et la paranoïa ne tardera pas à s’imposer. Surtout après les Semaines Rouges. Que vous le vouliez ou non, vous êtes devenu une proie. Et si vous continuez à faire comme si de rien n’était, vous allez tomber dans leurs filets. Je ne suis pas sénatrice, je ne suis pas haute-gradée dans l’armée, mais je ne suis pas sans ressources. Vous ne voulez pas de mon aide, très bien, alors considérez au moins ceci : un partenariat. » De nouveau, la petite voix dans son esprit la met en garde, mais elle la bâillonne une fois de plus. « Je peux détourner l’attention de vous, suffisamment pour que vous puissiez continuer votre petite vie tranquille et insouciante. Pour moi-même, je ne veux rien, mais si vous apprenez qu’un dieu ou un autre court un quelconque danger, vous m’en informerez et je ferai le nécessaire. Nous avons tous à y gagner. Si vous êtes à New Haven et pas à Sanctum, j’en conclus que c’est parce que vous y trouvez votre compte. Vous avez peut-être plus d’influence ici que chez vous… Il serait dommage que vous perdiez votre petit empire, non ? C’est pourtant ce qui risque d’arriver si les choses s’emballent. Vous ne voulez pas m’aider à sauver des vies, très bien. C’est un peu pitoyable, mais très bien. Mais à défaut, peut-être voudrez-vous sauver votre train de vie. »

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