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 lose somebody. (james)

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HALF GOD // between two worlds
Scarlett Thorne

Scarlett Thorne
pseudo : emy. (pompeii.)
célébrité : jessica chastain.
crédits : valkyrja (avatar, merciii) & waldosia (signature).
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identité : demi-déesse, être exceptionnel engendré par une mortelle et un dieu du nom de janus.

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MessageSujet: lose somebody. (james)   lose somebody. (james) EmptySam 12 Sep - 18:08


lose somebody
w/@james thorne // I guess you don't know what you got until it's gone sometimes you gotta lose somebody just to find out you really love someone. (septembre, 2120)

Comme elle a toujours eu l'habitude de le faire, Scarlett carbure au café noir toute la journée. Et pourtant, du fait de sa nouvelle condition qu'elle vient de découvrir, elle réalise, de plus en plus, que ce n'est pas une fatigue physique qu'elle ressent. La fatigue est en réalité bien plus psychologique, que due aux efforts des longues journées, et souvent nuits de garde qu'elle enchaîne, sans trop dormir. Malheureusement, la rouquine possède ce côté obsessionnel, qu'elle voit trop souvent comme un handicap. Quoi qu'elle fasse, elle ne peut pas s'empêcher de penser à toutes ces choses qui la tracassent, et lui retournent l'esprit y compris quand elle tombe dans les bras de Morphée. Cela fait près d'un an qu'elle s'est auto-condamnée à la solitude, Scarlett. Fut un temps, elle se croyait assez forte pour gérer son travail, ses enfants, et leur maison... Sauf qu'elle est incapable. Demi-déesse ou non, ça ne fait pas tout. Elle qui n'a pourtant jamais été lâche, s'imagine parfois ce que serait une vie où elle n'aurait qu'elle-même à gérer. Une vie où elle s'occuperait de ses patients, et rentrerait à peine chez elle. C'est probablement dans cette vie de solitaire qu'elle aurait dû se lancer, la rousse... Au moins elle n'aurait pas rendu malheureux qui que ce soit. Ni son mari, au point de le faire fuir. Ni ses enfants, en les privant de voir leur père. À chaque fois qu'elle les retrouve, à chaque fois que les jumelles parlent de James, Scarlett se flagelle mentalement, retenant ses larmes pour s'efforcer d'être la mère courageuse dont ils ont besoin. Cette journée, elle était bien plus longue les autres, mauvaise de bout en bout. Rentrer chez elle la décourage d'avance, parce qu'elle devra se charger, une fois de plus, de tout ce qu'ils avaient l'habitude de faire à deux. Quoi qu'elle fasse, Scarlett pense toujours à lui. Mais plus encore quand elle cuisine, quand elle utilise le couteau qui a provoqué une véritable rupture dans leur couple, dans leur complicité si naturelle autrefois. Dès qu'elle y touche, c'est cette même scène qui lui revient en tête, en boucle. Le sang qui coula à peine. La plaie qui se referma presque instantanément. Elle ne veut pas de ce sang mystique, la rousse... Elle veut simplement redevenir la femme qu'elle était avant ce soir-là, dévouée à sa famille, excellant dans tous les domaines dans sa vie. Force est de constater que sa vie est un enchaînement d'échecs cuisants dont elle peine à se remettre...

Scarlett ne croit même plus en ses qualités de mère, se sentant particulièrement mauvaise quand il s'agit de s'occuper de Milo. Milo qui, ce soir, ne cesse de pleurer pour une raison qu'elle ignore. Elle craint même parfois de l'aimer moins que ses filles, parce qu'il s'est toujours montré plus difficile. Comme si lui aussi ressentait un violent manque de James. C'en est trop pour la rousse qui ne sait plus quoi faire de son enfant qui pleure, alors qu'elle a pourtant de l'expérience avec les jumelles. Éprouvée, elle finit par confier ces dernières à une voisine de confiance, une vieille dame qui raffole de la compagnie des deux enfants et n'hésite jamais à rendre service à la mère célibataire qu'elle est devenue. Sur un coup de tête, Milo sous le bras, Scarlett roule jusqu'à l'immeuble qui abrite l'appartement de James. Son maquillage a coulé, au point de laisser de vilaines traces sous ses yeux qui pétillaient auparavant de bonheur. L'air éteint, le petit garçon qui n'arrête toujours pas de pleurer, elle se présente à la porte de James. Porte qui, paradoxalement, fait naître en elle un étrange sentiment de sécurité. Elle qui, depuis quelques temps, craint les accès de violence de l'homme qu'il était devenu au fil des semaines suivant l'accident domestique. Interdite, elle frappe quand même à la porte, en milieu de soirée. Quelques secondes plus tard, James lui fait face. Elle ne saurait pas dire s'il est toujours lui-même, Scarlett, parce qu'il a l'air bien plus négligé que par le passé. Sa barbe à peine entretenue, son air aussi éteint que le sien, en disent long sur son état. Elle s'abstient pourtant de tout commentaire, parce qu'elle n'a jamais été du genre à le dénigrer. « Salut. », souffle-t-elle, sa voix largement couverte par celle de Milo qui continue de brailler dans ses oreilles. À bout de nerfs, elle ne crie pas pour autant sur son enfant, tâchant de garder son calme, ou encore un minimum de contrôle sur cette vie qui ne lui convient pas. « Je suis désolée, tu as sûrement mieux à faire... Mais il ne s'arrête pas ce soir. » Elle se souvient encore du petit garçon, encore bébé. Souvent, James parvenait à l'apaiser d'une manière qu'elle ne comprenait pas toujours. Naïvement, elle aimerait retrouver cette partie de lui... Le père aimant, même si elle lui a ôté tous ses droits, croyant protéger ses enfants des ténèbres qu'elle ne connaissait pas chez son mari. « Les filles n'ont jamais été comme ça, je ne sais plus quoi faire. », avoue-t-elle. Impuissante, la rousse rend les armes.


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HUMAN // until we bleed
James Thorne

James Thorne
pseudo : valkyrja (julia).
autres comptes : sigrid (sigyn) ; belladonna (perséphone) lucian (lucifer) ; astra (prophète d'heimdall).
célébrité : henry cavill.
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MessageSujet: Re: lose somebody. (james)   lose somebody. (james) EmptyMer 16 Sep - 13:19


lose somebody
w/@Scarlett Thorne // Let it all burn down around us, let the cruel consume the just, let the sin we swim in drown us, let the world shatter into dust. Nothing else matters, only us (sept. 2120)
À chaque fois que James les yeux, il revoit l’expression terrifiée de Séléné, son corps supplicié. Impossible pour le jeune homme de trouver le sommeil depuis que la déesse olympienne de la lune a été assassinée. Lui aussi, il a participé à sa traque. Lui aussi, il lui a porté des coups. Lui aussi, il est resté sourd à ses suppliques jusqu’à la fin. Il ne sait pas ce qu’ils ont fait d’elle, après. Il n’est pas certain de vouloir le savoir. Non, en vérité il en est sûr, il ne veut pas connaître les détails sordides de la vérité. Quand elle est morte, la déesse lui a semblé être plus humaine qu’il ne le croyait possible. Et pendant une minute, une minute de trop, il a douté. De tout ce qu’il sait, de tout ce qu’on lui a appris et surtout, il a douté de lui-même. Son sang encore sur ses mains, il a douté. Comme il doute de tout depuis plusieurs mois, comme si l’univers tout entier cherchait à lui retourner la cervelle. À moins, peut-être qu’il ne s’agisse d’une punition divine, d’un châtiment amplement mérité pour tous les crimes dont il s’est rendu coupable. Au fond, il ne sait pas, il n’est sûr de rien et en fin de compte cela ne change pas grand-chose. Le sommeil le fuit, comme presque toutes les bonnes choses qui ont un jour fait partie de son existence. Au Sénat, il parvient encore à faire illusion, mais il n’est pas idiot. Quelqu’un finira bien par remarquer que le Sénateur Thorne n’en mène pas large – pour ne pas dire qu’il est complètement à côté de la plaque – et n’assure plus correctement ses fonctions. Et, immanquablement, James fera une erreur lourde de conséquences. Il ignore quand, comment et pourquoi, mais il est certain que ce jour n’est plus très loin. Tout est de sa faute, il en a conscience plus que jamais. Chaque jour, il se maudit d’avoir été aussi stupide, il se maudit d’avoir réagi aussi violemment, il se maudit d’avoir laissé son éducation l’aveugler… Il se maudit pour un millier de raisons, mais ne fait rien pour remonter la pente. Parce qu’il ne sait pas comment faire ou parce qu’il préfère se complaire dans son malheur, là non plus il ne sait pas. En fin de compte, James réalise que contrairement à ce qu’il pensait, il ne sait pas grand-chose et son ignorance lui a coûté ce qu’il avait de plus cher au monde.

C’est tout juste s’il ne sursaute pas quand on frappe à sa porte. Il n’attend pourtant personne, James. Judith est-elle déjà de retour ? À moins qu’il ne s’agisse de Maximilian, venu chercher une épaule amie sur laquelle s’épancher ? Quoi qu’il en soit, par miracle, James n’a pas encore commencé à boire. Il a les idées claires, trop peut-être, mais il fait plus ou moins bonne figure. Par réflexe, il remet en place le col de sa chemise pour avoir l’air un peu plus présentable, et va ouvrir la porte de son appartement. Dire qu’il tombe des nues en trouvant Scarlett sur son palier est un euphémisme. Il est à ce point surpris qu’il ne réalise pas tout de suite qu’elle tient leur fils dans ses bras, et que le petit hurle plus qu’il ne pleure. La bouche à moitié ouverte, il la fixe pendant un instant, jusqu’à ce qu’elle prenne la parole. Il secoue doucement la tête pour se concentrer sur ce qu’elle dit et comprend rapidement les raisons de sa présence. Les pleurs de Milo finissent par l’atteindre et il grimace, constatant sans peine que le bébé semble inconsolable. Et Scarlett, elle, est dépassée et de toute évidence épuisée par le chagrin interminable de leur fils. « Laisse-moi le prendre. » Sans réfléchir, ni même vraiment attendre de réponse de la part de son ex-femme, James prend Milo dans ses bras. Le petit serré contre son torse, il s’écarte pour laisser Scarlett entrer. Il referme la porte derrière eux et l’invite à le suivre dans le salon, où il lui désigne le canapé pour qu’elle s’y installe. Il ne fait pas le moindre commentaire, mais il remarque bien que Scarlett, elle non plus, n’est pas au meilleur de sa forme. Elle n’a pas l’air simplement éreintée, elle semble éteinte, à bout de forces et à bout de nerfs, à deux doigts de s’effondrer. James se mord l’intérieur de la joue, conscient, une fois de plus, que tout est de sa faute. « Je vais essayer de le calmer. Fais comme chez toi… » Ah, quelle ironie. Il aurait bien aimé qu’elle soit chez elle, justement. Chez eux. Que rien n’ait changé, que ce tout petit accident ne soit jamais arrivé.

Afin de lui épargner les pleurs de Milo, James quitte le salon pour se rendre dans la chambre qu’il occupe seul depuis leur divorce. Là, il se met à bercer doucement leur fils en le gardant tout contre lui, en lui murmurant des mots rassurants et en caressant ses boucles rousses. Aussi longtemps qu’il le faut pour que le petit garçon se calme, petit à petit. Jusqu’à ce que ses hurlements et ses pleurs ne soient plus que de faibles complaintes, qui finissent elles aussi par s’espacer jusqu’à finalement disparaître. De longues, longues minutes s’écoulent et puis enfin, James s’assoit sur le rebord du lit, Milo profondément endormi dans ses bras. Il pourrait se contenter de l’installer au milieu des oreillers et le laisser dormir mais il ne le fait pas – pas tout de suite. Ses enfants lui manquent à un point inimaginable, alors tant qu’il le peut, il profite de la présence de Milo. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas vu ? Il réfléchit une minute. Quarante-deux jours, très exactement. Mille et huit heures. Plus de soixante mille minutes. Et un nombre presque infini de secondes… Milo est là, dans ses bras, mais il ne sait pas quand il pourra revoir ses filles. Les jumelles manquent à sa vie, leur absence lui brise le cœur en un peu plus de morceaux chaque jour. Est-ce qu’elles réclament sa présence ? Comment Scarlett justifie-t-elle son absence auprès d’elle, lui qui jusqu’au drame était un père aimant et presque trop présent pour elles ? Comprennent-elles ? Sans doute pas, non. Et c’est bien là ce qui lui fait tant de mal.

James finit par réussir à se persuader de laisser Milo dormir, alors il l’installe confortablement sur son lit, en s’assurant qu’il ne risque pas de tomber en l’entourant des oreillers. Il le regarde dormir un instant avant de retourner au salon, où il a laissé Scarlett seule. Les bras croisés, il va s’asseoir sur un fauteuil en face du canapé, pour ne pas risquer de lui imposer une proximité qui risquerait de la mettre mal à l’aise. « Il s’est endormi. Tu peux le laisser ici cette nuit, si tu veux, si les filles et toi avez besoin de repos. Je le déposerai à la maison demain matin avant de partir pour le Sénat. » Ce n’est, de toute façon, pas comme s’il allait parvenir à s’endormir cette nuit. Les chances qu’il trouve le sommeil étaient minces, mais la présence de Scarlett et de Milo les a réduites à zéro. « Depuis combien de temps est-ce qu’il est comme ça ? Tu aurais pu venir plus tôt. Ou m’appeler. N’importe quand. Nos enfants resteront toujours ma seule et unique priorité. Je pensais que tu le savais. » Le croit-elle monstrueux au point de ne même pas l’informer de l’état de santé de leurs trois enfants ? James secoue la tête, étranglé par les remords et les regrets. « Comment… » Il s’éclaircit la gorge, se force à relever les yeux vers elle. « Comment vont les filles ? » Il n’ose pas lui demander comment elle se porte. Sa présence chez lui est une réponse suffisante.


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Scarlett Thorne

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MessageSujet: Re: lose somebody. (james)   lose somebody. (james) EmptyDim 20 Sep - 12:36


lose somebody
w/@james thorne // I guess you don't know what you got until it's gone sometimes you gotta lose somebody just to find out you really love someone. (septembre, 2120)

Désespérée, agacée par les pleurs de son fils, Scarlett ne hausse pas le voix pour autant. À bout de nerfs, jamais elle ne fait preuve de la moindre violence, que ce soit physique ou morale. Jamais elle ne menace ses enfants de quoi que ce soit, les ayant toujours élevés dans la bienveillance. À son image, en somme. Malgré les pleurs de Milo, la rousse ne dévie pas de ses principes. Elle pourrait probablement s'écrouler, pourtant, pleurer toutes les larmes de son corps tant elle est à bout. Demi-déesse ou pas, ça ne l'empêche pas de ressentir les choses avec intensité, d'être particulièrement touchée par la détresse de son fils qu'elle ne parvient pas à expliquer. Ça ne lui donne pas des ailes pour autant, au point de se sentir invincible. Au contraire, cette découverte semble avoir tout brisé en elle, jusque dans son couple, ou encore dans sa famille. N'ayant jamais eu des envies de pouvoir, de puissance divine, elle aurait nettement préféré rester l'humaine lambda qu'elle croyait être tout au long de sa vie, consciente qu'elle ne sera plus jamais celle qu'elle était. Consciente du danger qui la guette, du danger qui menace également ses enfants. Dans la mesure du possible, elle essaye de tout gérer seule, mais réalise plus que jamais que l'absence de James lui pèse. Ils avaient l'habitude de se répartir les tâches, de s'organiser à deux pour les gardes des enfants.

Aujourd'hui, tout est différent. Il n'est plus là, parce qu'elle en a décidé ainsi, croyant bien faire pour protéger ses enfants de cet homme qui était devenu radicalement différent de celui qu'il était. Pour elle, il était absolument impensable, à l'époque, que James ait une aussi grande part de ténèbres en lui. Ce soir, parce qu'elle se sent vidée de toute énergie, et persuadée qu'elle a tout tenté pour interrompre les pleurs de Milo, c'est sur le pallier de sa porte qu'elle se dresse. La rousse hésite quelques instants, avant de finalement frapper. Il aurait toutes les raisons de lui claquer la porte au nez, de la pousser à assumer ses décisions. C'est de sa faute s'il n'est plus là, s'il ne fait plus partie de sa vie ou de celle de leurs enfants. Elle tâche de se répéter, une fois de plus, qu'elle le faisait pour leur bien... Mais face à lui, tout sonne faux. Elle se remémore leur passé commun, leurs beaux souvenirs... Cet immense gâchis. Cette vie à deux partie en fumée en quelques semaines seulement. Milo toujours dans ses bras, elle ne peut pas faire autrement que de s'excuser, puis de lui expliquer rapidement la situation. Le petit qui ne cesse de hurler, pour aucune raison apparente. James s'approche finalement d'eux, récupérant l'enfant sans demander l'avis de Scarlett, qui le laisse de toute façon faire. Elle songerait presque qu'elle aurait pu le donner à n'importe qui, tellement elle est épuisée moralement. Milo contre lui, il invite la rousse à entrer, tandis qu'elle le suit jusqu'au salon, sans rien dire. À quoi bon ? Sa voix serait couverte par les hurlements de leur fils. « Merci. », dit-elle quand même, quand il lui désigne le canapé pour qu'elle s'installe. Comme si elle n'était plus qu'une étrangère en ces lieux.

Jamais Scarlett n'aurait cru qu'ils vivraient un jour dans deux domiciles différents... Qu'ils auraient chacun leur vie de leur côté, ou encore qu'il ne serait plus là à chacun de ses réveils et de ses couchers. Rongée par la culpabilité, elle le regarde s'éloigner, leur fils dans les bras, dans ce qui était auparavant leur chambre. Assise sur le bord du fauteuil, comme si elle n'y était plus vraiment à l'aise, elle observe autour d'elle, constatant que tout est intact, à l'exception de certaines de ses affaires qu'elle a emportées avec elle. Ici, ils ont construit tant de souvenirs... Ici, ils ont même conçu leurs enfants. Abattue, elle pourrait bien quitter les lieux. Fuir cette terrible réalité, dans laquelle ils ne font plus partie de la vie l'un de l'autre. Elle aimerait tant avoir cette capacité de tourner la page, comme toutes les autres femmes, sauf qu'elle n'y parvient pas. Elle soupire, Scarlett, baissant les yeux sur elle-même, parce qu'il est bien trop difficile pour elle de regarder tout autour. De parcourir du regard ce lieu qui était autrefois plein de vie. Au loin, les pleurs de Milo s'apaisent petit à petit, jusqu'à totalement disparaître. Soulagée, elle se sent un peu plus sereine, ignorant pourtant ce que James a fait pour qu'un tel miracle se produise. Pas qu'elle doute de ses capacités de père, bien au contraire, seulement elle ne sait pas ce qu'il a pu faire... Qu'a-t-il fait de plus qu'elle n'a pas déjà tenté. Ou alors, peut-être Milo sent-il sa présence, qui l'apaise plus que la sienne.

Hantée par le sentiment d'avoir l'impression d'être une mauvaise mère, inconsciemment, elle fait certainement des erreurs... Beaucoup plus qu'elle n'en faisait par le passé. James coupe finalement court à ses pensées, en revenant dans le salon. Lui non plus ne semble pas au meilleur de sa forme, sauf qu'elle n'en dit rien. Difficilement, elle relève les yeux vers lui, envahie par la honte. Il doit forcément penser qu'elle ne sait même plus s'occuper de leurs enfants. Désormais constamment dans le doute quand il s'agit de James, il semble pourtant se soucier de ses besoins, de ceux de leurs filles, la connaissant assez pour savoir quand elle est éreintée ou bien au meilleur de sa forme. Ainsi, il lui propose de laisser Milo ici pour la nuit, sans qu'elle ne sache quoi répondre. Elle ne s'était absolument pas préparée à cette éventualité, la rousse. « Je ne sais pas, je n'ai même pas pensé à prendre ses affaires... », avoue-t-elle. Parce qu'elle est dépassée, faisant bien trop de choses à la fois, au point de tout faire de la mauvaise manière. Elle se pince la lèvre, quand il l'interroge sur l'état de leur fils. Évidemment, elle ressent ses mots comme des reproches qu'elle peine à encaisser... Elle qui aurait préféré donner l'illusion que tout allait bien, qu'elle pouvait tout faire à la manière d'une super héroïne. « Je le savais, mais je croyais pouvoir le calmer seule. », souffle-t-elle, confessant très certainement son échec au passage. Incapable de garder un mari, incapable de s'occuper de leurs enfants, Scarlett ne cesse de se flageller... Au plus mal.

Il ne tarde pas à l'interroger sur leurs filles. Craint-il qu'elles soient dans le même état que leur fils ? Inconsolable, débordant d'une mauvaise énergie ? Peut-être n'a-t-il même plus confiance en elle pour veiller correctement sur leurs enfants, comme si la tendance s'inversait du fait de sa simple présence dans ce qui était autrefois chez eux. Parce qu'elle respire le désespoir et la tristesse, elle qui était, auparavant, si solaire. Elle ne l'est plus, ayant largement perdu de son éclat. « Les filles vont bien. Tout se passe toujours à merveille avec elles. Avec Milo, en revanche... C'est plus difficile. Il enchaîne les caprices, les pleurs sans raison... », souffle-t-elle, dépitée par la situation. Impuissante, alors qu'elle a toujours su gérer les crises. Mais pas sans James, à l'évidence. Scarlett était pourtant une femme indépendante, avant de le rencontrer, et même quand ils se sont mis ensemble. Trouvant finalement son regard pour un échange plus franc, la rousse reprend la parole, « Tu ne devrais pas m'aider, James... C'est de ma faute si tu ne fais plus partie de leur vie, au quotidien. », dit-elle tout bas, reconnaissant ses torts, bien qu'ils soient partagés entre eux. Scarlett ne rejette pas la faute uniquement sur lui, loin de là. Elle sait qu'elle a également une part de responsabilité dans leur rupture, et dans tout ce qui en a découlé, même si elle ne comprend toujours pas comment ils ont pu en arriver là. Elle a beau prendre du recul, se poser la question chaque jour, elle a le sentiment d'ignorer encore beaucoup de choses. « J'aimerais qu'il en soit autrement... Sincèrement. », ajoute-t-elle, son regard toujours dans le sien. Dans celui de cet homme qui la fait vibrer, malgré elle... Alors que le divorce prononcé aurait dû mettre un point final à leur histoire. À leur histoire peut-être, mais pas à ce qu'elle continue de ressentir pour lui.


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James Thorne

James Thorne
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MessageSujet: Re: lose somebody. (james)   lose somebody. (james) EmptyJeu 24 Sep - 16:12


lose somebody
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C’est un véritable cauchemar. Ce n’est pas ainsi que les choses auraient dû être. Ce n’est pas dans un tel état que James aurait souhaité trouver Scarlett sur le pas de sa porte. Plus rien n’a de sens et tout ce qui était important pour lui est parti en fumée. Scarlett et lui n’auraient jamais dû redevenir des étrangers l’un pour l’autre. C’est pourtant ce qu’ils semblent être, désormais. Ses pires craintes sont devenues réalité, et il doute que les choses s’arrangent. James en a conscience ; il est sur la pente descendante. C’est un véritable miracle qu’il soit encore sobre à cette heure, que son appartement n’empeste pas la cigarette et l’alcool. L’image qu’il donne de lui est déjà loin d’être idéale. Une barbe de plusieurs jours mange son visage, ses boucles sombres sont décoiffées et les cernes sous ses yeux sont autant d’indices qui trahissent ses nuits sans sommeil. Scarlett n’a sans doute pas sombré dans l’addiction, mais elle n’en mène pas large, elle non plus. Son épuisement semble aller bien au-delà d’une simple fatigue physique. Elle a l’air abattue sur le plan psychologique, également. En la voyant ainsi, James ne peut qu’éprouver un puissant sentiment de culpabilité. C’est de sa faute – tout est de sa faute. Leur divorce, l’explosion de leur famille, le malaise de leurs enfants… Il est le seul à blâmer, dans cette histoire. Scarlett n’est coupable de rien, il ne doute pas qu’elle fasse de son mieux pour garder la tête hors de l’eau. Alors, James grimace quand il l’entend s’accuser de tous leurs maux. Il grimace et il secoue la tête, de façon certainement très exagérée. « Ce n’est pas… Ce n’est pas de ta faute, Scarlett. Je ne doute pas que tu fasses de ton mieux avec eux. Milo est juste… C’est encore un bébé. Il est plus sensible que les filles, il sent que tu n’es pas… » James cherche ses mots. Il ne sait pas comment exprimer ses pensées sans risquer de blesser la jeune femme plus qu’elle ne l’est déjà. « Il sent que tu es fatiguée. D’une façon ou d’une autre, cela doit l’angoisser. Mais ce n’est pas de ta faute, Scarlett. » C’est elle qui a demandé le divorce, oui. Mais s’il n’avait pas changé si radicalement du jour au lendemain, elle ne l’aurait pas fait. Même involontairement, il lui avait forcé la main. « Écoute… Si tu as besoin de te reposer, laisse Milo ici ce soir. J’ai tout ce qu’il faut. Pour lui et les filles. J’avais tout prévu, au cas où… » Au cas où elle accepterait de les lui confier un jour. Une hypothèse à laquelle il s’est raccroché, bêtement, pendant de nombreuses semaines. Il ne pensait pas que ce serait l’épuisement et la frustration qui forceraient la main de Scarlett.

James est un homme intelligent, et pourtant il ne s’est jamais senti aussi stupide qu’à cet instant. Il ne sait pas quoi dire à la mère de ses enfants. Il n’est même pas certain qu’il y ait quoi que ce soit qui vaille la peine d’être dit. Il aurait aimé, le plus sincèrement du monde, que les choses soient différentes. Que ce stupide, maudit petit accident domestique ne soit jamais arrivé. Oh, oui, ils auraient forcément réalise à un moment ou à un autre que Scarlett était différente, qu’elle n’était pas tout à fait humaine… Mais le plus tard aurait été le mieux. Sans doute est-ce lâche, mais James aurait préféré qu’ils puissent continuer à repousser l’inévitable pendant quelques années. Aussi longtemps que possible, pour profiter du bonheur que leur famille leur apportait. Ils étaient heureux. Vraiment heureux. Ils vivaient une vie de rêve, tout était parfait. Parfois, James se demande si ce n’est pas une sorte de punition divine qui lui serait tombée dessus. Pour lui faire ravaler son arrogance et son orgueil, pour lui rappeler que rien n’est acquis pour toujours. Il prend une profonde inspiration, soupire tout aussi longuement et se relève. Il fait quelques pas dans son salon quelque peu désordonné, hésite, puis va s’asseoir à côté de Scarlett sur le canapé. « Je suis désolée, Scarlett. Je suis désolée pour tout. » Avec le recul, James ne sait pas s’il le lui a déjà dit. S’il s’est déjà excusé pour tout le mal qu’il leur a causé, à elle et à leurs enfants. Si seulement il avait été capable de faire preuve de retenue, de réfléchir, de remettre en question son éducation, de peser le pour et le contre… Mais non. Les enseignements des Illuminati avaient pris le pas sur absolument tout, à commencer par sa raison. Et aujourd’hui, pas une seconde ne passe sans qu’il ne s’en morde les doigts. James se sent comme écartelé, partagé entre sa famille et ce qu’il a toujours su. Comment peut-on espérer avoir une vision objective sur une éducation de trente-sept ans ? Petit à petit, la frontière entre les vérités et les mensonges s’amenuise tous les jours, et au fur et à mesure sa liste de problèmes s’allonge. Il ne sait pas combien de temps il va pouvoir continuer à tromper les Illuminati. Sans doute pas aussi longtemps qu’il le voudrait.

« Tout est de ma faute. Tout ce qui est arrivé… Tout est de ma faute. J’ai été stupide. Irrationnel. J’ai paniqué. » Il a paniqué, oui. Comme n’importe quel époux découvrant la nature quasi divine de son épouse ? Pas tout à fait. Si James n’avait pas été nourri au biberon des Illuminati depuis sa naissance, peut-être aurait-il été capable de réagir différemment. Peut-être serait-il parvenu à être plus posé, à analyser la situation sans paniquer comme il l’avait fait. Mais son monde s’était effondré. Ses croyances les plus profondes avaient été ébranlées par Scarlett. Il n’était pas parvenu à concilier ses certitudes avec la femme qu’il avait en face de lui et qu’il connaissait sur le bout des doigts. Si les dieux étaient foncièrement mauvais, comment l’un d’entre eux avait-il pu donner naissance à un être comme elle ? La question le hante encore aujourd’hui, jour et nuit. « Si je n’avais pas été aussi stupide, pour ne pas dire complètement con… Nous n’en serions pas là. Rien n’est de ta faute, Scarlett. Tout est de la mienne. »


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lose somebody
w/@james thorne // I guess you don't know what you got until it's gone sometimes you gotta lose somebody just to find out you really love someone. (septembre, 2120)

Comme toute femme divorcée, Scarlett aurait aimé pouvoir donner l'illusion que tout allait bien. Qu'elle se portait pour le mieux, qu'elle savait gérer sa vie seule... Pourtant, le simple fait qu'elle se trouve sur ce canapé dit tout l'inverse. Abattue, la rousse ne sait absolument plus quelles sont les choses qu'elle devrait faire, quelles sont celles qu'elle devrait éviter. Se rendre chez son ex-mari devrait être en haut de la liste des choses à éviter, surtout quand on sait que malgré tout, il ne la laisse toujours pas indifférente. Elle ne peut pas s'empêcher de penser à celui qu'il était, quand ils se sont rencontrés, puis quand leur amour grandissait de jour en jour. Même si les dernières semaines de leur mariage furent rude, il se montre présent, à l'écoute, prêt à l'épauler, redevenant celui qu'il était au départ. Bien sûr, Scarlett se blâme, elle qui pensait qu'elle serait toujours forte pour ses enfants. Elle ne l'est plus... Pas en étant seule. Elle n'a rien de cette femme indépendante qu'elle aurait aimé être après leur divorce. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Avec une gentillesse qu'elle redécouvre chez lui, James essaye de la consoler, de trouver les mots justes sans la blesser. Il suffit pourtant que leurs regards se croisent, pour qu'elle se sente pathétique. Milo est un bébé, mais n'en joue pas moins avec ses nerfs, pourtant solides normalement. Peut-être n'est-il pas vraiment plus difficile que leurs filles, que c'est seulement la situation dans laquelle elle se trouve qui amplifie le moindre obstacle. « Je suis fatiguée et donc pas à la hauteur... Sinon je ne serais pas là. », souffle-t-elle, honteuse, sans le regarder. C'est son échec qu'elle avoue, à mi-voix, face à lui, espérant toutefois qu'il ne la trouve pas aussi pathétique qu'elle a l'impression de l'être. James revient finalement sur sa proposition, disant alors qu'il a tout prévu pour leurs enfants. Comme si au fond, il attendait qu'elle lui donne une chance qu'il redevienne vraiment leur père, qu'ils soient séparés ou non. Cette idée remue quelque chose en elle, réveillant une nouvelle fois la culpabilité qui lui tord chaque jour le ventre. « D'accord. », finit-elle par dire, sans discuter davantage. Le fait qu'il prenne les choses en main, quand elle est arrivée, lui redonne confiance en lui, en ses capacités de faire au mieux pour leurs enfants. Du temps où ils formaient encore une famille, il excellait dans le rôle de père. Jusqu'à temps qu'il devienne distant et que tout se brise entre eux. Une profonde intuition lui dit pourtant que jamais il ne serait violent envers leurs enfants... Elle qui avait aussi pris peur.

Doucement, Scarlett relève les yeux vers lui, toujours installé dans le fauteuil à quelques mètres. Douloureuse distance instaurée entre eux, comme s'ils n'avaient toujours été que des étrangers. C'est ce moment que James choisit pour se lever, faisant quelques pas tandis que la rousse reste immobile, se contentant de le suivre du regard. Quelques instants plus tard, il la rejoint sur le canapé. Comme s'il ne craignait plus leur proximité, malgré ce qu'elle est, au fond d'elle. Malgré le sang qui coule dans ses veines, qui semblait le dégoûter. À sa grand surprise, James finit par s'excuser, comme si la culpabilité de Scarlett réveillait également la sienne. Si leur mariage s'est achevé, c'est bien parce qu'ils ont des torts, tous les deux, et qu'ils n'ont pas su le sauver du naufrage. Surprise, elle le regarde avec plus de sincérité, prête à l'écouter, à accueillir ses doutes et interrogations si seulement il lui en fait part. Quoi qu'il en soit, il semble plus honnête que jamais, comme si pendant tout ce temps, il avait gardé ses excuses pour lui, attendant le bon moment. Une sorte d'accalmie qui leur permettrait d'enfin mettre les choses à plat. La rousse ne le quitte pas des yeux, tandis qu'il lui fait part de son ressenti, lui disant des choses qui restaient des non-dits. Attentive, Scarlett ne l'interrompt pas. Elle n'aime pas non plus entendre qu'il se blâme, qu'il se définisse comme quelqu'un de stupide, ses mots lui provoquant un pincement au cœur. « J'imagine que tu as eu une réaction plutôt normale. », dit-elle, sans se formaliser, elle-même effrayée de sa propre condition... Des conséquences que celle-ci pourrait avoir sur sa vie ou sur celle de ses enfants. « Crois-moi James, j'aurais préféré ne jamais être comme ça... », souffle-t-elle, même si elle sait bien qu'elle n'y est pour rien, au fond.

Impossible pour elle de revenir sur sa naissance, sur les origines qui sont les siennes, même si elle peine à les accepter. Pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, elle préfère garder pour elle le fait qu'elle aurait accepté la nature de James, si elle avait été à sa place... Ne voulant pas lui faire la moindre remarque qui pourrait sonner comme un reproche. « Mais c'est ce que je suis, et je ne peux rien y faire. J'aimerais pourtant retrouver la simplicité d'autrefois, ne pas me sentir en danger pour quoi que ce soit, ou mettre en péril la vie des enfants. », ajoute-t-elle, consciente que les tensions sont de plus en plus vive. Que la cohabitation avec les dieux n'est pas acceptée de tous, même si elle s'identifie toujours plus à une humaine comme les autres. Elle sera toujours entre deux natures, après tout... À moitié l'une, à moitié l'autre. « Je suppose qu'on a tous les deux nos torts, au final... J'aurais certainement dû insister et ne pas abandonner quand tu as commencé à me fuir. » Essuyer ses refus la peinait, alors elle aussi, fuyait à force. Cette violence qui sommeillait en lui, avait jailli sans qu'elle ne l'ait jamais perçue auparavant. Ce n'est pourtant jamais l'image qu'il lui a donnée, ayant toujours été un mari aimant, et un père investi pour leurs trois enfants. « On aurait été plus forts ensemble. Pas abattus, chacun de notre côté. », ajoute-t-elle, regrettant plus que jamais de ne pas s'être accrochée davantage, pour le comprendre, et pour réparer les dégâts. Ils auraient dû avoir cette conversation bien avant, sans que leurs craintes ne prennent le dessus, bien qu'elles soient radicalement différentes. Avec délicatesse, elle approche sa main, la posant sur son bras dans un geste bienveillant, sans arrière-pensée. « Moi aussi je te dois des excuses, James... Pour le divorce, la garde des enfants... Tu étais devenu si différent que moi aussi, j'ai pris peur, et j'en suis profondément désolée. Je sais que ce n'était pas vraiment toi. », dit-elle, avec conviction, alors qu'elle ignore toujours tout de la vie qu'il mène dans l'ombre, depuis sa plus tendre enfance. Avec la même douceur, elle ôte sa main, mettant fin au geste furtif qui ne dura que quelques secondes. « Maintenant tu peux vivre ta vie, avec qui tu le souhaites, sans toutes les complications que j'aurais pu t'apporter, un jour ou l'autre. », murmure-t-elle ensuite, même si elle, elle ne peut pas vivre une vie sans lui... Elle ne peut pas vivre une vie avec un autre que lui, tout simplement.



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