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 and in the middle of my chaos, there was you. (Astra)

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GOD // legends never die
Isak Landgaard

Isak Landgaard
pseudo : laura.
autres comptes : Artemis, Daisy.
célébrité : charlie hunnam.
crédits : balaclava (aes), poésies cendrées (sign), vocivus (av), valkyrja (gif)
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identité : heimdall, dieu protecteur d'Asgard et de la vigilance, dieu des commencements et de l'ordre sacré.

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MessageSujet: and in the middle of my chaos, there was you. (Astra)   and in the middle of my chaos, there was you. (Astra) EmptyMer 2 Sep - 14:41


And in the middle of my chaos, there was you.
w/@Astra Ackerman" // we never had to force love. We were drowning in it the moment we met.
 Les journées s’étaient enchaînées à une vitesse folle même lorsqu’on dormait à peine comme c’était le cas d’Heimdall. Il n’avait pas assez de temps pour gérer tout ce qui était à faire. Depuis les semaines rouges, Sanctum était constamment en ébullition. La tranquillité relative qui peuplait les lieux avaient disparu, cédant la place à des tensions trop nombreuses – à la fois entre divinités mais, également, entre dieux et mortels, certains d’entre eux guettant avec impatience le sort réservé au malheureux qui avait commis l’affront de s’en prendre aux leurs. Heimdall avait essayé d’aider comme il le pouvait, guettant le moindre danger qui pourrait peser sur les siens mais également sur les autres panthéons. En plus de cela, il avait fait de son mieux pour rester le plus possible auprès d’Astra, veillant à calmer ses angoisses et au bon déroulement de sa guérison. Il ne souhaitait pas la quitter, de toute façon, ayant bien trop de temps à rattraper. Cependant, il n’avait pas toujours le choix et choisissait de partir quand l’humaine dormait, s’assurant toujours de revenir avant son réveil pour éviter qu’elle ne s’inquiète face à son absence. Pour autant, il avait l’impression que ce n’était pas assez, que rien ne rattraperait ces semaines loin d’elle qu’il avait imposé par peur. Astra méritait d’avoir son attention entière, sans que rien ne vienne le perturber – elle méritait, surtout, qu’on prenne soin d’elle, d’être loin de tout, de l’agitation de Sanctum, des humains qui allaient et venaient, des cerbères qu’il devait encadrer davantage par crainte d’un éventuel débordement. Alors la nuit, il s’était absenté, préparant ce voyage dont ils avaient tous les deux besoins. Cela avait été relativement facile. Heimdall connaissait déjà l’endroit, pour s’y réfugier quand le besoin de calme se faisait ressentir. Il ne s’y était pas rendu depuis une dizaine d’années il était nécessaire de retourner rafraîchir l’endroit. Il n’avait rien dit à Astra, faisant de son mieux pour garder cela secret. Il avait eu envie plus d’une fois de tout lui raconter, juste pour voir un sourire illuminer son visage.  Pourtant, il s’était retenu, veillant à conserver la surprise jusqu’au dernier moment.


« Astra ? J’ai besoin que tu me fasses confiances un instant. Il y a quelque chose que je veux te montrer. » Une fois que la brune acquiesça, Heimdall s’empara de ses mains. Il ferma les yeux, visualisa l’endroit et, quelques instants plus tard, ils se trouvèrent au beau milieu du salon du chalet. Il avait allumé le feu de la cheminée pour que la température soit acceptable pour la jeune femme. Leur abri était situé au cœur d’une forêt norvégienne, loin des ruines de la civilisation ancienne. Le dieu s’était assuré de la sureté des alentours – il n’y avait rien, pas une seule créature ou âme qui vive sur plusieurs kilomètres, ce qui leur assurait la tranquillité dont ils avaient besoin. La pièce dans laquelle il se trouvait était chaleureuse, le guerrier ayant fait de son mieux pour que cela ne plaise à Astra. Il avait placé quelques rideaux, des plaids sur les divans installés près de la cheminée, un grand tapis entre ceux-ci. En dehors du salon, on trouvait une cuisine simple mais fonctionnelle, une salle de bain et une chambre dans laquelle il avait tenté de faire naître une ambiance romantique grâce aux bougies et fleurs qu’il avait disposé un peu partout. Il avait également rempli l'armoire de la chambre de vêtements chauds pour eux, ce qui leur servira quand ils décideront d'explorer les alentours. « Je me suis dit que tu méritais de passer un peu de temps loin de Sanctum. » Il glisse une main sur sa joue alors qu’un léger sourire vient naître sur ses lèvres. « Et il n’y a que nous, ici. Personne ne viendra nous déranger. » Ce qui était, probablement, ce qu’il préférait dans ce séjour. Il dépose un tendre baiser sur ses lèvres, l’âme déjà apaisée par la perspective de passer quelques jours loin de tout, avec pour seule compagnie la femme qu’il aimait. « Je te fais visiter ? C’est petit, mais on a besoin de rien d’autre. » 


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Astra Ackerman

Astra Ackerman
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MessageSujet: Re: and in the middle of my chaos, there was you. (Astra)   and in the middle of my chaos, there was you. (Astra) EmptyVen 4 Sep - 14:50

and in the middle
of my chaos,
there was you

“Every heart sings a song, incomplete, until another heart whispers back. Those who wish to sing always find a song. At the touch of a lover, everyone becomes a poet.” @Isak Landgaard


Les journées passent… Et se ressemblent. Plusieurs semaines se sont écoulées depuis qu’Astra est arrivée à Sanctum, dans des conditions bien moins idylliques qu’elle ne l’aurait voulu. Il a d’abord fallu qu’elle se remette de ses blessures, ce qui, pour une femme comme elle qui ne supporte pas de rester en place, s’est avéré bien plus facile à dire qu’à faire. Mais rapidement – et non sans l’insistance inflexible d’Heimdall – elle a été obligée de se faire une raison : son corps ne guérira jamais correctement si elle laisse son entêtement aller à l’encontre de son bien-être. Ce n’est pas rien, ce qui lui est arrivé. Eir elle-même semble étonnée d’être parvenue à la sauver tant ses blessures étaient importantes. Coups de couteau, blessures par balles, tentative d’égorgement, os fêlés et brisés… À chaque fois qu’Astra refait le compte, elle a la tête qui tourne. Elle n’aurait pas dû survivre à cela. Personne ne pouvait survivre à cela. Pourtant, son cœur bat toujours, ses poumons respirent l’air pur de l’île. Sa survie tient du véritable miracle divin et ce n’est pas un euphémisme. Elle est en vie, mais marquée à jamais par les stigmates de cette odieuse tentative d’assassinat. Quand Heimdall effleure sa peau, il lui arrive de frissonner, de repousser sa main instinctivement parce qu’elle ne supporte pas qu’il touche ces cicatrices qu’elle n’a pas encore acceptées comme faisant partie intégrante de son corps. Et puis il y a les cauchemars, les angoisses, les sursauts au moindre son ou mouvement suspect… Heimdall est plus patient avec Astra qu’elle ne l’est avec elle-même, présent à ses côtés autant qu’il le peut malgré ses obligations. C’est terriblement égoïste, mais la jeune femme aimerait qu’il ne soit qu’à elle, elle préférerait ne le partager avec personne – tant pis pour les Asgardiens, tant pis pour Sanctum, tant pis pour le monde entier. Elle ne dit rien, pourtant. Elle profite de toute l’attention qu’il lui accorde, elle cherche à le retenir quand il doit s’absenter et s’accroche à lui à chaque fois qu’il revient. La peur irrationnelle d’être abandonnée surgit parfois au pire moment du jour ou de la nuit, quand elle s’y attend le moins. Elle frappe plus insidieusement que les balles ou les coups, et la laisse tremblante et en larmes dans les bras de l’homme qu’elle aime. Son corps guérit mais son esprit, lui, peine à se remettre de cette épreuve.

Capable de tenir sur ses jambes sans être prise de malaise, Astra a commencé à vagabonder dans la vaste demeure d’Heimdall. Elle l’a explorée jusqu’à en connaître les moindres recoins, pour s’occuper autant que pour s’accoutumer à son nouveau chez-elle. Car à moins que les Illuminati ne disparaissent tous soudain, elle ne pourra jamais retourner à New Haven sans y être en danger. Sanctum est son refuge à présent, qu’elle le veuille ou non. Un refuge où elle est encore bien loin d’être à l’aise. Être la compagne d’un dieu fait d’elle tout sauf une humaine ordinaire et cela, ses semblables l’ont bien remarqué. Astra aussi l’a bien compris, car comment ignorer les regards pleins de jugement et de désapprobation qu’ils lui lancent quand elle les croise ? À Sanctum, Astra est une grande privilégiée. Elle n’est l’esclave de personne, elle n’a à obéir à personne, elle n’a même pas à travailler et elle est parfaitement libre de ses mouvements. Si elle veut quoi que ce soit, elle n’a qu’à demander à Heimdall. Elle pourrait lui demander la lune qu’il trouverait un moyen de la décrocher pour la lui offrir. Mais pour Astra, ce qui pourrait être une vie de rêve s’apparente plutôt à une vie dans une cage dorée. Les fois où la jeune femme a osé s’aventurer hors de chez elle pour explorer Sanctum se comptent donc sur les doigts d’une main, et les résultats de ses sorties sont pour le moins mitigés. Heureusement, quand Heimdall n’a d’autre choix que celui de s’absenter, Astra peut compter sur la présence rassurante de son fidèle compagnon à quatre pattes, secouru à New Haven lui aussi, après qu’elle ait littéralement supplié le dieu d’aller l’y chercher.

Quand Heimdall vient la trouver en ce début de soirée, Astra est installée confortablement dans l’un des fauteuils du salon, un roman entre les mains. Lire chaque ouvrage de la bibliothèque du dieu, dans la mesure de ses capacités linguistiques, est l’objectif qu’elle s’est fixé pour s’occuper l’esprit et ne pas risquer de devenir folle à force de tourner en rond comme une lionne en cage. Elle abandonne vite le livre pour rejoindre Heimdall, les sourcils légèrement froncés par la curiosité. « Nous allons quelque part… ? » Elle l’interroge d’un regard quand il se saisit de ses mains, mais avant qu’elle n’ait pu lui poser une autre question, leur environnement change du tout au tout. Astra a l’impression de n’avoir eu le temps que de cligner les yeux avant qu’ils ne se retrouvent ailleurs ; elle craint de ne jamais parvenir à s’habituer à ce pouvoir qu’Heimdall possède, celui de pouvoir les faire voyager d’un bout à l’autre du monde en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Stupéfaite, Astra tourne plusieurs fois sur elle-même pour découvrir l’endroit où le dieu les a transportés. Cela ressemble à un chalet de montagne, mais la jeune femme ne saurait l’affirmer puisqu’elle n’en a jamais vu un avant. Au fond, cela importe peu. Astra devine des températures extérieures bien moins clémentes que celles de Sanctum, mais l’endroit est chaleureux ; le feu qui brûle dans l’âtre de la cheminée réchauffe la pièce principale et lui donne une atmosphère intimiste qui n’est pas pour lui déplaire. Un large sourire apparaît sur son visage en même temps qu’Heimdall leur avoue les raisons de leur présence en ce lieu et caresse sa joue. Le baiser qu’ils échangent la fait frissonner, de la plus agréable des façons.

« Je n’ai besoin que de toi. » L’endroit aurait pu être minuscule que cela n’aurait rien enlevé à son charme et à la prévenance d’Heimdall. Touchée en plein cœur par cette nouvelle déclaration d’amour, Astra ne résiste pas à l’envie de l’embrasser une fois de plus, plus longuement cette fois. Elle se serre contre lui et glisse sa main dans sa nuque, leur baiser dure jusqu’à ce qu’ils manquent tous les deux d’air. Elle fait encore papillonner quelques baisers sur sa peau avant de poser son front contre le sien, les paupières closes. « Tu n’étais pas obligé de te donner tant de mal… Je sais que tu as un millier de choses à faire à Sanctum, je sais que tu fais de ton mieux pour tout concilier tout en m’accordant l’attention que je réclame en permanence, très égoïstement… » Elle secoue doucement la tête ; un soupir franchit ses lèvres. « Ce que j’essaie de dire, c’est… Merci, mon amour. » Elle ponctue sa phrase d’un rapide baiser, avant de s’écarter de quelques pas, une expression malicieuse illuminant ses traits. « Je veux bien visiter, maintenant. » Astra n’attend pas Heimdall pour aller observer l’extérieur par l’une des fenêtres du chalet. Une expression de surprise lui échappe lorsqu’elle découvre une forêt totalement enneigée, presque gelée. Un épais manteau neigeux les entoure, et Astra est frappée par la pureté et la tranquillité qui se dégage de ce paysage polaire. « C’est si calme… » Elle savait qu’une partie du monde avait été recouverte par la neige et la glace après la guerre, mais elle n’avait pas imaginé un seul instant que ce puisse être aussi beau, aussi paisible. Elle reste plusieurs minutes à contempler la forêt, avant de se décider à découvrir l’intérieur. C’est petit, oui, mais parfait. Il y a tout ce dont ils auront besoin, que ce soit pour cuisiner ou se prélasser devant la cheminée pendant des heures. Et surtout, ils sont loin de tout et de tout le monde. Personne ne viendra les déranger, personne ne viendra chercher Heimdall pour qu’il s’acquitte d’une tâche ou d’une autre. Si quelqu’un a l’audace d’essayer d’interrompre leur séjour en faisant appel au dieu, Astra saura s’assurer qu’il fasse la sourde oreille.

Et puis, il y a la chambre. Encore, toujours, Astra est touchée par toute l’attention qu’Heimdall a accordé aux détails, indéniablement dans le seul et unique but de lui plaire. Les fleurs, les bougies, les vêtements rangés dans l’armoire, les épaisses couvertures sur le lit… Rien n’a été oublié ou laissé au hasard. À fleur de peau depuis des semaines, Astra doit prendre une profonde inspiration pour ne pas laisser ses émotions prendre le dessus au point qu’elle ne soit plus capable de retenir ses larmes. « Je savais que tu avais l’âme d’un grand romantique, mais je ne m’attendais pas à tout ça… C’est donc ici que tu as passé tes nuits ? » C’est une question qui n’attend aucune réponse tant elle est évidente. Personne ne s’était jamais donné tant de mal pour Astra. Alors elle ne peut qu’être émue, pour ne pas dire complètement bouleversée. « Tout est parfait. Tu es parfait. » Elle enlace le dieu étroitement, la tête posée contre son épaule. Il n’y a plus qu’entre ses bras qu’elle se sent en totale sécurité, et c’est la raison pour laquelle elle n’a de cesse de les réclamer. Elle en profite un peu avant de relever la tête vers lui, un sourire en coin. « Ce lit a l’air terriblement confortable… Mais tu sais comment il le serait encore plus ? Avec toi dessus. » Fière de sa plaisanterie, elle le fait basculer sur le lit et l’y rejoint aussitôt. À moitié étendue sur lui, elle se penche pour l’embrasser longuement, tendrement, passionnément. Ses doigts caressent son visage puis glissent sur torse, s’aventurent sous sa chemise tandis qu’elle écarte à peine de lui pour pouvoir reprendre son souffle. « Juste toi et moi... »

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MessageSujet: Re: and in the middle of my chaos, there was you. (Astra)   and in the middle of my chaos, there was you. (Astra) EmptyDim 20 Sep - 9:00


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 S’évader était devenu nécessaire. Pour Astra qui, sans doute peinait à se faire à cette nouvelle vie. Il avait bien conscience, Heimdall, qu’elle avait tout abandonné, que plus jamais elle ne pourrait vivre à New Haven, ville qu’elle avait pourtant toujours connue. Ses connaissances, ses amis, quittés sans la moindre explication, ce qui devait d’une façon ou d’une autre l’inquiéter. La vie à Sanctum était totalement différente et faire face à tous ces changements devait être pénible. Le calme de la Norvège suffirait à apaiser l’agitation qu’elle devait ressentir. Et en ce qui le concernait… Il avait plus que jamais besoin de s’éloigner, de quitter toute cette agitation. S’il avait pu récupérer un peu auprès d’Astra, ce n’était pas suffisant, le poids de toute la pression qu’il s’imposait se faisant plus que pesant. L’envie de passer du temps en sa seule compagnie s’était muée en un besoin vital, une nécessité pour éviter qu’il ne finisse par craquer. Il n’avait pas demandé l’autorisation au conseil. Il les avait avertis par pure courtoisie mais leur avis lui importait peu. Quand bien même ce n’était pas le bon moment pour partir, l’asgardien s’en fichait. Ce n’était jamais le bon moment – une menace pesait toujours, d’une façon ou d’une autre. Et après ce que leur couple venait de traverser, ils méritaient cette parenthèse. Sanctum n’allait pas prendre feu en son absence.

Si garder le secret avait été compliqué, observer le sourire qui vient illuminer le visage d’Astra vient effacer toutes les difficultés qu’il a rencontré en préparant ce voyage. Heimdall est amplement récompensé par cette étreinte et ce baiser qu’elle vient lui offrir. Il la serre contre elle avec ce désir de ne plus jamais la laisser partir, sentant déjà son corps se détendre contre le sien alors que les sensations les plus merveilleuses viennent déjà l’envahir. Il secoue la tête face à ses remerciements – jamais elle ne devait se sentir égoïste en demandant son attention. « C’est toi ma priorité maintenant, Astra. Sanctum, Asgard… Je continuerai à faire de mon mieux pour aider là-bas, mais tu passeras toujours avant. Et aussi longtemps que tu voudras de moi à tes côtés, je me démènerai pour t’offrir l’attention que tu mérites. Alors ne me remercie pas. » S’il le fallait, il était prêt à tout plaquer pour elle. Malgré ses propos, le guerrier ne pourrait pourtant pas vivre avec la culpabilité engendrée s’il devait arriver malheur alors qu’il a décidé de tout quitter. C’est bien pour ça, parce qu’Astra le connaît suffisamment, qu’il sait qu’elle ne le lui demandera pas, probablement consciente du fait que le dieu se sentait trop facilement coupable. Mettant fin à leur étreinte, l’humaine file vers la fenêtre. Heimdall reste en retrait, l’observe alors qu’elle découvre la neige recouvrant la forêt. Il ne peut réprimer un sourire face à son air émerveillé. Il a oublié, après ces millénaires vécus, l’émerveillement éprouvé par ce qu’on découvre, par les paysages à couper le souffle peuplant la Terre, par les merveilles que la nature peut offrir. Quelque chose lui dit qu’à ses côtés, il pourra tout redécouvrir sous un nouvel œil. « Il n’y a pas âme qui vive à des kilomètres. » confirme alors le dieu. On ne pouvait décemment trouver endroit plus calme que ce chalet perdu, isolé de tout.

Ils finissent la visite par la chambre qui est le lieu dans lequel Heimdall a fourni le plus d’efforts. Il n’a que trop conscience des difficultés qu’Astra rencontre avec son propre corps et ce voyage est, également, l’opportunité de l’aider à s’aimer à nouveau, d’accepter ces nouvelles marques qui viennent s’installer sur sa peau, même si elles lui rappellent nécessairement de mauvais souvenirs. A nouveau, il l’attire à lui, proximité dont il ne veut plus jamais se défaire. « Rien n’est trop parfait pour toi. » Un rire lui échappe et le dieu ne lutte pas quand elle le pousse vers le lit, bien trop heureux quand elle vient s’installer sur lui. « Alors ? C’est aussi confortable que ce que tu espérais ? » Le rire s’arrête bien vite quand ses lèvres viennent retrouver les siennes. Ses mains viennent entourer la taille d’Astra, doigts caressant son dos dans des mouvements lents et apaisants. La tranquillité éprouvée se mue alors en une passion dévorante quand ses doigts viennent se faufiler sous sa chemise, touchant sa peau et réveillant ainsi ses sens. « Pour toujours. » murmure contre ses lèvres alors qu’il encadre son visage de ses mains, vient caresser sa peau du bout des doigts. Heimdall l’embrasse à nouveau, cherchant à lui faire éprouver tout l’amour qu’il ressent pour elle, toute la passion qu’elle sait réveiller bien trop facilement chez lui. A son tour, il la fait basculer sans jamais quitter ses lèvres. « Il n’y aura plus jamais que toi, Astra. Le reste importe peu. Je veux passer l’éternité avec toi. » Et le problème de sa mortalité ne lui vient pas en tête, déjà convaincu qu’il saura trouver une solution, quitte à passer chaque millimètre de la terre au peigne fin, quitte à supplier les divinités capables d’un tel don si c’était nécessaire. Mais l’instant n’est pas à ce genre d’interrogations et d’inquiétudes. A son tour, sa main se faufile sous le tissu, vient caresser la peau, celle qu’il affectionne tant. Il effleure certaines de ces nouvelles cicatrices, pupilles ancrées dans les siennes. « J’aime tout de toi, y compris ce que toi tu n’aimes pas encore. » Promesse qu’un jour, tout sera derrière elle, qu’un jour, elle aimera à nouveau son corps et les cicatrices qui viennent l’orner. Cette fois, c’est sa mâchoire qu’il revient orner de baisers, avant de glisser dans son cou tandis que ses mains parcourent encore les parties de son corps auquel il a accès. Il remarque à peine la marque légère qu’il a laissé dans son cou alors qu’il se redresse. Un sourire amusé tire ses lèvres face à ses cheveux déjà décoiffés – même s’il se dit que ses mèches blondes ne doivent pas être dans un bien meilleur état. S’il tente de mettre un peu de distance, son corps réclame déjà le sien, protestant contre la proposition qu’Heimdall s’apprête à faire. « Hm, non pas que ça me déplaise, mais j’avais prévu de te faire visiter les alentours, je ne veux pas que tu imagines que je voulais juste… enfin.. tu vois. » Heimdall et ses six mille ans, toujours incapables de dire les choses correctement sans éprouver de gêne. Sa langue passe sur ses lèvres, l’impression d’être au beau milieu du désert tant la proximité de celle qu’il aime lui donne chaud. « Même si je peux tout à fait comprendre que tu préfères rester au chaud, le temps de t’habituer au climat particulier. » Main qui se perd dans ses cheveux tandis qu’il se penche vers elle, frôle ses lèvres à nouveau alors que les flammes brillent déjà au fond de ses pupilles.



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MessageSujet: Re: and in the middle of my chaos, there was you. (Astra)   and in the middle of my chaos, there was you. (Astra) EmptyMer 23 Sep - 14:35

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Cela fait des semaines qu’Astra meurt d’envie d’être seule avec Heimdall. Loin du reste du monde, loin de tous ceux qui pourraient s’immiscer entre eux d’une façon ou d’une autre. Peut-être que cela fait d’elle une femme égoïste, mais elle veut qu’il ne soit qu’à elle, rien qu’à elle. Astra ne veut partager Heimdall avec personne, et surtout pas avec les Asgardiens qu’il sert et protège depuis des millénaires sans jamais rien obtenir en retour. Alors ce séjour à l’autre bout de ce qui fut un jour l’Europe est comme une bénédiction pour la jeune femme, qui n’aurait pu rêver mieux. L’endroit est magnifique, certes, mais c’est la perspective d’être enfin seule avec sa moitié qui la ravit plus que tout au monde. Pendant de longues, interminables semaines, elle avait pensé l’avoir perdu. Au point de perdre le goût de vivre – elle s’était découverte bien moins forte et indépendante qu’elle ne pensait l’être. Et quand Heimdall lui était enfin revenu, leurs retrouvailles avaient été bien trop sanglantes pour être plaisantes. À Sanctum, les choses sont encore loin d’être parfaites ; Astra manque encore de repères, de connaissances. Loin de toutes ces préoccupations, elle peut espérer commencer à se remettre de ses blessures les plus profondes, celles qui n’ont laissé aucune trace sur sa peau et sont pourtant un millier de fois plus douloureuses que les autres. Mais avec Heimdall… Avec Heimdall, tout lui paraît bien plus simple. La seule présence du dieu suffit à l’apaiser, à faire taire ses craintes et ses doutes. Et à présent qu’elle sait qu’il n’a d’yeux que pour elle, elle compte bien en profiter, se l’accaparer tout entier jusqu’à ce qu’ils n’aient d’autre choix que celui de retourner à Sanctum. Mais il n’est pas question de s’en préoccuper pour le moment, ils viennent à peine de quitter l’île, ce n’est certainement pas pour la laisser dominer leurs pensées pendant toute la durée de leur séjour, qui s’annonce idyllique.

« Tu es très confortable, mon amour. » Les premiers baisers qu’ils échangent sont électrisants. C’est comme si tout à coup, la retenue dont ils faisaient tous les deux preuve s’était envolée. Déjà, le cœur d’Astra bat plus fort, galvanisé par cette passion naissante. Il n’y a qu’Heimdall pour la troubler tant avec si peu, son être tout entier appelle le sien, comme s’il n’y avait que son affection pour la rassasier. Elle ne songe même pas à résister lorsqu’il la fait basculer sur le lit – elle est bien trop heureuse d’être à sa merci. « C’est long, l’éternité… Tu es certain de réussir à me supporter pendant tout ce temps ? Sois prudent, si tu m’accordes toute ton attention, je risque vite de ne plus pouvoir m’en passer. Oh non, attends ! Trop tard, c’est déjà le cas. Te voilà piégé avec moi pour le restant de tes jours. » Un sourire attendri étire ses lèvres, en même temps qu’elle caresse son visage et glisse une main dans ses cheveux. Astra aime cette tendresse infinie qui caractérise leur relation au même titre que la passion. Même lorsque cette dernière s’invite et se fait omniprésente, elle n’éclipse jamais la douceur. Un frisson la traverse lorsqu’elle sent la main d’Heimdall glisser sur sa peau, sur les nouvelles cicatrices qui les abîment. Elle doit se faire violence pour ne pas le repousser ; pas parce qu’elle n’a pas envie qu’il la touche, mais parce qu’elle a encore toutes les peines du monde à accepter ces stigmates qui la marquent. Sauf que le dieu a une façon si particulière de la caresser et de la regarder qu’elle ne peut tout simplement pas se risquer à le peiner en écartant sa main. Au lieu de cela, ses doigts se referment autour de son poignet comme pour l’empêcher de la retirer. S’il affirme tout aimer d’elle, pourquoi voudrait-elle le faire changer d’avis ? C’est le plus important. Le reste n’est que poussière, elle ne devrait même pas y accorder une quelconque importance. Complètement perdue dans le regard de l’Asgardien, Astra ne réalise pas que sa poitrine se soulève rapidement, et que son cœur tambourine plus furieusement encore. « Il faut que tu arrêtes de me regarder ça… Quand tu me regardes comme ça, j’ai l’impression d’être le centre de l’univers. À ça aussi, je risque de m’habituer… » Elle ne peut qu’espérer que dans son propre regard, il trouve autant d’amour et de dévotion que dans le sien.

Un petit rire secoue Astra lorsque Heimdall dépose plusieurs baisers dans son cou ; sa barbe la chatouille et elle ne peut s’empêcher de s’agiter un instant avant de se détendre complètement au fur et à mesure qu’il sacre sa peau de ses lèvres. Trop heureuse de retrouver cette forme d’intimité avec sa moitié, elle profite allègrement de ses caresses, de ses baisers, de toute cette attention qu’il lui accorde et qu’elle compte bien lui rendre au centuple dès qu’elle en aura l’occasion. Astra fronce les sourcils, un peu frustrée, quand Heimdall se redresse et tente de s’écarter un peu d’elle. C’est plus fort qu’elle, elle éclate de rire quand il essaie maladroitement de lui faire comprendre qu’il n’a pas organisé ce séjour romantique dans le seul et unique but de l’attirer dans ses bras – et dans ses draps. « Tu es, sans le moindre doute possible, le guerrier le plus adorable qu’il m’ait été donné de rencontrer. » Quand bien même Heimdall aurait eu dans l’idée de passer des jours et des jours avec elle dans ce lit, pour ne rien faire d’autre que l’aimer, elle aurait été incapable de lui résister. Mais pour la première fois depuis des semaines, Astra se sent d’humeur taquine, l’envie de s’amuser avec la patience d’Heimdall est elle aussi irrésistible. « Tout bien réfléchi, je crois que j’ai bien envie de visiter les environs. Après tout, je n’ai jamais voyagé avant aujourd’hui. » Faisant mine d’ignorer les désirs pourtant évidents de sa moitié, elle le repousse sur le matelas et se relève, l’abandonnant à son triste sort pendant quelques secondes. Juste le temps de pouvoir admirer son expression tout à fait penaude.

« Non ? Peut-être pas, après tout… Les journées sont bien plus courtes en Norvège, j’imagine qu’il fera bientôt nuit… Et les températures vont continuer à chuter… » Astra adopte une expression songeuse, les poings sur les hanches, avant de hausser les épaules. Avant que son courage ne décide subitement de prendre la fuite, elle retire les quelques vêtements qu’elle porte, les laisse tomber à ses pieds et s’empresse d’aller se glisser sous les draps et les couvertures. « Il va falloir que tu me tiennes chaud, je crois. À moins que tu n’aies plus important à faire… ? » Elle se mord la lèvre pour ne pas rire, mais c’est peine perdue, elle ne parvient pas à garder son sérieux bien longtemps. Pas plus qu’elle ne parvient à s’empêcher d’attirer Heimdall à elle pour un baiser aussi fougueux qu’il est doux, en même temps qu’elle à ses mèches blondes de plus en plus longues, ce qui est loin de lui déplaire. « Je t’aime. » Un murmure contre ses lèvres, énième confession amoureuse avant qu’elle ne presse son corps contre le sien pour accroître leur proximité charnelle. Après tout ce temps, après toutes ces épreuves, elle n’a qu’une seule envie, le retrouver. Ils ne se sont aimés qu’une seule fois, avant que tout ne s’effondre… Alors au diable la retenue, la patience, la décence et toutes ces choses qui n’ont rien à faire entre eux et dont Astra ne veut plus entendre parler. Plus rien n’a d’importance pour elle, à l’exception de l’homme merveilleux dans ses bras. « Aime-moi, Heimdall. Aime-moi. »

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Dernière édition par Astra Ackerman le Sam 17 Oct - 12:33, édité 1 fois
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Isak Landgaard

Isak Landgaard
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MessageSujet: Re: and in the middle of my chaos, there was you. (Astra)   and in the middle of my chaos, there was you. (Astra) EmptySam 17 Oct - 12:19


And in the middle of my chaos, there was you.
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  « Moi, piégé à tes côtés pour toujours ? Voilà un destin bien cruel qui m’attend ici ! » Sérieux qu’il ne parvient pas à garder plus de quelques secondes tant l’idée était absurde. Comme s’il pouvait rêver meilleure destinée que celle dans laquelle Astra se trouve près de lui, débordant de cet amour tendre et passionné qui les lie depuis leur première rencontre. Ce sont ces émotions qu’il tente de faire comprendre à la brune à travers ses caresses et ses baisers. Ces contacts appuyés lui avaient manqué. Ils faisaient tous les deux preuve d’une certaine retenue depuis qu’Astra avait été grièvement blessée. Si Heimdall s’abstenait, c’était à la fois par culpabilité et par crainte de la blesser davantage. La culpabilité de l’avoir ainsi abandonné, d’avoir laissé ses peurs le pousser à renoncer lâchement à tout pour au final la retrouver presque mourante. Si sa moitié semblait lui avoir pardonné, ce n’était pas le cas du dieu qui continuait à s’en vouloir. Pourtant, alors qu’elle est là contre lui, le cœur battant et les caresses tendres, il semble parvenir à oublier, à mettre entre parenthèses ce sentiment coupable qui ne le quitte plus. « C’est que tu l’es, Astra. Tu es le centre de mon univers. » Et rien d’autre ne comptait. Les meurtres, les drames, les histoires gangrénant son panthéon… Rien n’avait alors d’importance quand il avait la jeune femme près de lui.

Pourtant, il essaie de mettre un peu de distance entre eux, d’imposer une certaine forme de retenue, ne voulant en rien presser la brune. Heimdall fronce les sourcils quand elle éclate de rire, ne comprenant pas ce qui pouvait causer une telle hilarité. Ses propos ne font que le rendre plus confus encore. « Hm, merci mais… pourquoi ? » Air embarrassé qui peint son visage – il est là, dieu de six mille ans, pourtant incapable de comprendre les réactions les plus primaires. Il ne détecte pourtant aucune moquerie chez Astra. Dans son regard, il ne lit qu’un amour infini, mêlé à une tendresse qui lui donne envie de passer toutes ses nuits avec la brune dans ses bras. Malheureusement pour lui, elle se détache de son corps, semble subitement désireuse d’explorer les alentours. Si c’était son idée, il n’en reste pas moins déçu. Sa frustration est manifeste, désir plus qu’apparent qu’il tente pourtant de calmer. « Si c’est ce que tu désires… Allons-y. » Aucun enthousiasme dans sa voix, rien d’autre qu’une forme de frustration qu’il tente de ne pas exprimer mais qu’Astra pourra facilement deviner. S’il se redresse, Heimdall ne fait aucun mouvement visant à sortir du lit. Au fond, il espère encore qu’elle change d’avis, qu’ils pourront simplement s’aimer quelques heures – il lui laissera volontiers les jours restants pour visiter toutes les contrées qu’il désire. Il soupire, cherchant la motivation nécessaire à ce changement de plan qu’il avait lui-même proposé. Soudain, l’espoir renaît quand Astra semble hésiter – et quand elle commence à se déshabiller, enfin il comprend. Elle se jouait de lui tout ce temps, ne désirant pas plus que lui quitter cette pièce qu’il leur avait préparé. Un léger soulagement l’envie, ravi de ne pas avoir à sortir alors qu’ici, il a tout ce dont il a besoin et plus encore à portée de main. « Exactement ! Et puis, ce serait dommage d’attraper froid, d’être malade pour nos vacances, n’est-ce pas ? » Toute excuse était bonne à donner pour rester à l’intérieur, avec Astra.

Soudain, il se retrouve muet face à la brune quand celle-ci ôte ses vêtements. Quelque chose lui dit qu’à chaque fois qu’il la verra nue, il aura le souffle coupé tant elle était belle. Jamais il ne pourrait s’habituer à la perfection de son corps, même marqué par ces cicatrices qui lui serrent toujours le cœur. Le dieu s’empresse de se redresser et de rejoindre l’humaine, lèvres qu’il retrouve bien rapidement dans un baiser qui lui fait perdre pied. Face à elle, il n’est plus dieu. Il n’est qu’Heimdall, il n’est que lui, lui et tout son amour pour elle. Main posée sur sa joue, l’amour donné lui fait sourire, lui qui s’estimait encore parfois peu digne de tant de tendresse après lui avoir infligé tant de désarroi. Pourtant, elle l’aime suffisamment pour lui pardonner, et peut-être qu’à force d’entendre et de sentir son amour, il finira lui-même par oublier. « Je t’aime Astra. » murmure contre ses lèvres, réponse à la demande qu’il n’est que trop heureux d’accomplir. Il l’aimera à jamais, il en est certain, et il commencera par cette nuit qui s’offre à eux. Une main glisse alors contre sa poitrine, contre ce corps qu’il s’apprête à découvrir pour la deuxième fois seulement. A nouveau, ses lèvres glissent dans le cou de la jeune femme et déjà, l’envie redevient urgente, pressante. Il fait de son mieux pourtant pour faire durer les choses – avant de se dire que, de toute façon, ils auront l’éternité pour prendre leur temps. Alors le guerrier se redresse, quitte à contre cœur le corps de la brune. Il se défait rapidement de sa chemise qu’il balance au sol sans s’en soucier un instant. Il ne quitte pas Astra du regard tandis qu’il retire son pantalon, se retrouvant nu à son tour. Bien vite, il rejoint l’humaine sous les draps, venant se coller à elle. Un léger soupire d’aise le quitte, satisfait par cette simple proximité qui lui avait beaucoup trop manqué. Un nouveau baiser passionné vient les unir alors que cette fois, sa main se faufile entre ses jambes pour quelques caresses langoureuses. Déjà, le dieu à l’impression que la température de la pièce a augmenté, feu qui le consume sans qu’il ne puisse, ni ne veule, résister. « Je promets de tout faire pour que jamais plus tu ne doutes de mon amour, Astra. Je promets de t’aimer à chaque instant, à jamais. » Il n’y a qu’elle qui peut entendre cette promesse faite dans un souffle. Enfin, le blond s’installe au-dessus d’elle et, dans un coup de bassin, leurs corps ne font désormais plus qu’un. « Et je compte bien commencer ce soir. » Enième murmure, celui d’une volonté de lui prouver son amour par cette union de leurs corps, et de bien d’autres façons encore. Et alors qu’il entame de lents mouvements de bassin, le dieu se retient, fait preuve d’une retenue par peur de la blesser après ce temps de convalescence qu’elle vient d’entamer. Sa main s’agrippe à sa cuisse, besoin d’un appui pour ne pas perdre pied totalement et, par la même occasion, pour ne pas perdre le contrôle.




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