my heart is lost between the stars (ASTRA)

NOM PRÉNOM - Astra Ackerman. Elle n’a ni second, ni troisième prénom, ses parents ont préféré faire dans la sobriété. Son prénom signifie étoile. Quant à son nom, même si ce n’est pas évident au premier coup d’œil lorsqu’on la voit, il remonte aux origines scandinaves (suédoises, plus précisément) de sa famille. Au fil des siècles, Åkerman est devenu Ackerman. DATE ET LIEU DE NAISSANCE - Un premier février glacé de l’année 2087 à New Haven. ÂGE - Trente-trois années durement accumulées. HABITATION - New Haven, le dernier bastion de l’humanité. PROFESSION - Membre de la Fraternité de l’Éveil, Aurore, soldat d’élite pour l’organisation, elle fait partie d’une équipe d’intervention particulièrement redoutable. STATUT CIVIL - Célibataire, malheureuse en amour. ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuelle. POUVOIRS/CAPACITÉS - Ses origines scandinaves ont beau remonter à tant de générations qu’elles sont à présent invisibles sur ses traits, elle est pourtant prophète, liée à une divinité asgardienne dès sa naissance. Astra est la prophète du dieu Heimdall, lui-même doué d’omniscience. Les visions d’Astra ont rarement été claires, en plus d’être confuses elles sont également éparpillées. Elle voit tout et rien, d’un simple coucher de soleil jusqu’à une scène de massacre en passant par des scènes qu’elle parvient à déchiffrer de temps en temps. Mais ce prétendu don a un prix, un lourd tribut qu’elle paie presque quotidiennement. Ses nuits sont peuplées de cauchemars et de sueurs froides, et ses visions les plus nettes déclenchent chez elle des crises de migraine qui lui donnent l’impression que son crâne va exploser. Astra se plait à dire qu’elle a été bénie d’une malédiction. ARBRE & TALENTS - Combat – combat rapproché (niveau 3) ; attaque (niveau 3) ; agilité (niveau 2) précision (niveau 2). GROUPE - Goliath. AVATAR - Gal Gadot.

[001 – FIGHT LIKE A GIRL] On dit que l’habit ne fait pas le moine et c’est particulièrement vrai en ce qui concerne Astra. Derrière l’apparence d’une jeune femme qu’on imagine plus habituée aux concours de beauté qu’aux rings de boxe se cache une guerrière redoutable. Astra maîtrise plusieurs arts martiaux, comme le krav maga et la thaïlandaise. Elle est aussi adroite avec les armes à feu et les armes blanches, mais son corps reste son arme principale, et les dieux savent à quel point elle sait s’en servir. [002 – POISON IN MY VEINS] Diagnostiquée schizophrène par erreur lorsqu’elle avait huit ans, Astra a été assommée par un traitement médicamenteux pendant plusieurs années avant que son statut de prophète ne soit reconnu. Elle garde de ce passage de sa vie un dégoût profond – pour ne pas dire une phobie – des médecins, des hôpitaux et de tout ce qui touche au domaine médical en règle générale. Elle a appris à soigner elle-même ses plaies les moins graves et à s’automédicamenter, même si elle le sait, c’est loin d’être l’idéal. Elle ne fait plus confiance au corps médical, un point c’est tout. [003 – BEAUTY AND BRAINS] Astra a beau être prédisposée au combat, il serait faux de croire qu’elle est l’archétype du tas de muscle qui fonce sans réfléchir. Observatrice et perspicace, elle sait être diplomate lorsque la situation l’exige et fera toujours son possible pour éviter les dommages collatéraux. Les conflits, elle les règle aussi bien à la force de ses poings qu’à celle de son intellect. [004 – ESCAPIST] New Haven ne lui suffit plus, Astra rêve de parcourir le monde. Elle rêve de découvrir les paysages somptueux que la Terre a à offrir, elle veut pouvoir admirer la nature à l’état pur. Un doux rêve qu’elle ne pourra sans doute jamais réaliser puisque la surface du globe est à présent en majorité inhospitalière et peuplée de créatures mythologiques aussi nombreuses que dangereuses. Elle a la chance, cependant, de s’être rendue à Sanctum à l’occasion de quelques visites diplomatiques. Ce qu’elle a vu là-bas lui a coupé le souffle, elle envie ceux qui ont la chance d’y vivre, dieux comme mortels. [005 – NEVER LET ME GO] Astra a beau se faire passer pour une femme forte, froide et indépendante, elle souffre en réalité d’une incurable phobie ; la peur de l’abandon. Après avoir perdu sa mère et avoir été rejetée par son père et son frère, elle s’est convaincue qu’elle ne devait plus s’attacher à qui que ce soit, par crainte d’être une fois de plus abandonnée. Alors elle vit comme une louve solitaire, qui recherche pourtant désespérément sa meute. [006 – BLOOD ISN’T LOVE] Parce que la vie est ainsi étrangement faite, Astra est une orpheline qui a pourtant encore un père et un frère aîné. Elle a beau avoir essayé de couper les ponts avec eux, ils sont comme de la mauvaise herbe qui revient année après année. Le patriarche Ackerman a toujours voulu garder sa fille sous son contrôle, il ne supporte pas son indépendance et encore moins qu’elle ait pu entrer dans la Confrérie de l’Éveil quand lui n’a pas été capable de l’intégrer. Quant au frère d’Astra, ce dernier n’est ni plus ni moins que le chien de garde de leur père, qui ne supporte pas plus que lui le succès de sa cadette. La jalousie est un vilain défaut, qu’ils possèdent tous les deux. [007 – GODS ARE MAD, MEN ARE MADDER] On pourrait presque résumer la façon de penser d’Astra à une citation de Dostoïevski : « Plus j’aime l’humanité en général, moins j’aime les gens en particulier. » Elle sait de quoi est capable l’être humain, c’est-à-dire du pire comme du meilleur, mais c’est hélas souvent le pire qui l’emporte. Elle ignore ce qu’il serait advenu du monde si les dieux n’avaient pas été enfermés dans leur royaume respectifs pendant deux millénaires mais une chose est sûre, l’humanité n’a pas profité de sa liberté pour faire le bien. Les dieux ne sont pas moins faillibles que les hommes, mais ils ne le sont pas plus. Astra est persuadée, à tort ou à raison, que ce sont eux qui ont les clés de l’avenir du monde entre les mains, et qu’il vaut donc mieux chercher s’entendre avec eux. Elle n’est pas naïve au point de croire qu’ils sont tous bienveillants, mais elle s’opposera toujours aux Illuminatis et à leurs idées radicales d’indépendance. La seule chose qu’ils risquent de faire, c’est de conduire le reste de l’humanité à sa perte. [008 – THE ONE WHO SEES ALL] La nature de prophète d’Astra s’est révélée lorsqu’elle n’avait que cinq ans, et ses parents n’ont pas immédiatement compris de quoi il s’agissait. Le destin en a décidé ainsi, elle est depuis sa naissance liée au dieu Heimdall. Puisque le dieu voit tout et entend tout, les visions d’Astra ont toujours été hétéroclites. Elle voit un peu de tout, un peu de rien, mais parfois quelque chose se démarque clairement. Et à cause, ou grâce, à la nature de son lien intime avec Heimdall, elle a souvent eu l’impression de sentir son regard peser sur elle, d’être observée. Elle a fini par s’y habituer, mais elle attend de pied ferme le jour où le dieu osera enfin se présenter à elle en chair et en os, elle a quelques comptes à régler avec lui. [009 – BATTLE SCARS] Valkyrie des temps modernes, Astra a gardé plusieurs stigmates de ses combats les plus difficiles. Sur son épaule gauche, les cicatrices laissées par le passage d’une balle. Sur son flanc droit, la marque d’une attaque au couteau qui aurait pu lui être fatale. Sur sa cuisse gauche, la même gauche. À l’arrière de son crâne, dissimulée par sa chevelure d’ébène, le souvenir d’un traumatisme crânien qui a bien failli lui coûter la vue, mais surtout la vie. Des cicatrices, elle en a d’autres, mais elle ne s’est pas amusée à les compter. [010 – ALL THAT IS GOLD DOES NOT GLITTER] De sa mère, elle n’a gardé que la mémoire et un pendentif représentant une étoile et par extension Astra elle-même. Elle tient à ce bijou comme à la prunelle de ses yeux et le porte toujours, sa valeur est sentimentale plus que matérielle. [011 – THE WOMAN IN RED] À l’instar de la veuve noire qui porte sur elle une marque rouge vif pour décourager les prédateurs, Astra a pour habitude de porter beaucoup de vêtements d’un rouge tout aussi vif ou profond lorsqu’elle ne porte pas son uniforme. Une façon comme une autre d’afficher son caractère au vu et au su de tous. Ses lèvres sont elles aussi souvent peintes de carmin ; ses baisers sont rares mais ils laissent des traces, et c’est exactement ce qu’elle recherche. Astra n’a rien d’une veuve noire, mais elle en a la réputation et cela lui convient très bien. [012 – A GIRL’S BEST FRIEND] < /e> Si Astra a du mal à nouer des relations sociales dignes de ce nom et a l’âme solitaire, elle ne peut en revanche pas se passer de son compagnon adoré : un chien-loup à la fourrure noire qu’elle a sauvé d’un refuge et baptisé Rigg. Rigg étant l’un des noms d’Heimdall dans la mythologie scandinave, Astra l’a choisi tout particulièrement pour attirer l’attention du dieu et, disons le franchement, se moquer ouvertement de lui. Mais en fin de compte, Rigg fait honneur à son nom, c’est un compagnon protecteur avec sa maîtresse. Et accessoirement, c’est un animal caractériel et possessif. Le meilleur ami de l’homme, peut-être pas, mais celui de la femme, c’est certain. [013 – HAUNTING LULLABIES] Parce qu’il fallait absolument qu’elle excelle dans tout, le père d’Astra l’a très jeune inscrite à des leçons de piano et de chant. Peut-être est-ce la seule chose qu’il ait fait et pour laquelle elle ne lui en veut pas aujourd’hui, puisqu’elle est plutôt douée au piano et apprécie le chant. Ne vous attendez toutefois pas à l’entendre dans un quelconque établissement de New Haven, elle garde ses talents de rossignol pour elle. Et, inévitablement, pour celui qui voit et entend tout.